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 Plop fait la pluie ... [Steve]

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Steve Rogers ♦ Erin Anderson

S
taten Island … Un endroit de New-York que j’avais envie de voir. Si je désirais vivre dans cette ville, il me fallait prendre mes marques et connaître les lieux et apparemment c’était un endroit un peu incontournable. Quittant Brooklyn en passant par le pont Verrazano-Narrows, j’arrivai bientôt dans cette partie de la ville. Cette île était un des cinq arrondissements de New York et certainement le plus connu et visité. Pour moi, c’était le dernier où j’allais. Après ça, je comptais bien essayer de m’installer. Pas évident avec mon peu de connaissance mais il fallait bien que je me trouve quelque chose à faire. Je n’allais pas vagabonder toute ma vie, je n’avais que seize ans et j’espérais vivre très longtemps.

Assise sur un muret, je regardais l’étendue bleue azur devant moi. Au loin se trouvaient plusieurs îles inhabitées car trop petites. Mais leurs vues donnaient une sympathie à l’ensemble qui me tira un léger sourire. Je ne souriais pas souvent, je n’en avais aucune raison mais aujourd’hui … oui. Pourquoi aucune idée ! Peut-être le soleil qui me faisait ça ? Quoique … en parlant de soleil … Quand j’étais partie du lieu où je dormais actuellement, il faisait grand beau mais le temps semblait rapidement tourner. Je n'avais pas vu les nuages noirs qui commençaient à se propager dans le ciel.

D’un bond, je descendis du mur et commença à marcher en direction du pont. J’avais pas mal de marche à faire et j’espérais rentrer avant d’être trempe mais ce n’était pas mon jour, non pas du tout … Les premières gouttes commencèrent à tomber sur le coin de mon nez alors que j’avais à peine tourné au coin de la rue. Levant le nez au ciel, je remontai ma capuche pour me protéger de la pluie qui se mettait à tomber...

La pluie, phénomène météorologique très contraignant pour nous autres les piétons. Elle martelait le sommet de notre crâne, tapotait continuellement les vitres et trempait tout ce qu'elle touchait. Celle-ci était particulièrement violente, des trompes d'eau tombaient du ciel dans un bruit long et plutôt bien marqué ... En tombant sur le sol, elle rendait le chemin comme flou. Et avec les flaques créées au passage, il était difficile de savoir si on n’allait pas marcher dans un trou d'ici peu. On risquait aussi de se faire asperger par une voiture qui passait rapidement à nos côtés, comme si on n’était déjà pas assez mouillé comme ça. Ah ils étaient tranquilles ceux qui étaient cloîtrés dans leur véhicule !

Sans y prendre garde, je tournai à une mauvaise rue encore et encore jusqu'à ce que l'inévitable arrive: je m’étais paumé, une fois de plus. La visibilité était très faible et ma marche plutôt rapide aussi et quand je tournai au coin du mur, je glissai dans une flaque d’eau. Tendant la main pour attraper le poteau présent juste à cet endroit, je fis surprise de voir une personne se matérialiser à ce moment là à l’angle de la rue. Ma main ne se posa donc pas contre le métal mais contre le bras du jeune homme, me lançant un flash des plus mémorables alors que je continuais de glisser pour finir les fesses au sol, pile dans une flaque d’eau, bien évidemment. Grimaçant sous la fraicheur de l’eau et le choc de mon postérieur sur le bêton du trottoir, je serrai les dents pour ne pas laisser entrevoir tout le mal que j’avais à ne pas défaillir sous la puissance de la vision que je venais d’avoir.

La guerre … Ma vision était des images de la guerre. Une guerre violente, une guerre difficile, une guerre qui datait d’un sacré moment … Levant les yeux vers l’homme, je fus surprise de voir son jeune âge. On aurait quasiment dit l’homme de ma vision. Comment était-ce possible alors qu’il m’avait semblé entrevoir des dates bien plus anciennes ? Peut-être avais-je rêvé … Je n’avais pas encore l’habitude de gérer mes visions, je n’arrivais pas encore à déterminer avec précision ce qu’elles voulaient dire.

J’aurais pu éviter cette vision, j’aurais pu ne pas avoir ce malaise qui accompagnait ce genre de rencontre et cette sensation d’être si mal, si faible au point que j’en restais toujours assise dans ma flaque. Mes gants étaient dans ma poche intérieure. Il faisait beau quand j’étais partie et je ne me voyais pas me balader avec ces long gants noir qui me montaient jusqu’à mi- bras. Mais cette fois, il était peut-être temps de les mettre … Les sortant de la poche je les enfilai sans dire un mot, sans regarder l’homme, espérant même qu’il s’en aille et me laisse là, complètement trempe de la tête aux pieds. De toute façon, je ne devais guère être très agréable à voir, les cheveux légèrement emmêlés et détachés retombant sur mon visage, des vêtements trop grands pour moi que je maintenais en place avec une ficelle attachée autour de la taille. J’avais l’allure typique de la clocharde, la fille qu’on évitait, qu’on ignorait voir même qu’on aimerait voir disparaître.

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Qu'est-ce qui l'avait amené là? Il ne le savait pas lui-même. Quand il était plus jeune (c'est-à-dire en fait, il y a très longtemps), il avait été amené à se rendre dans pas mal d'endroits où l'on recrutait de jeunes soldats. Staten Island était un de ceux-là. Il se rappelait les nombreux refus qu'il avait essuyé, car trop chétif. Tout avait complètement changé, il ne s'y retrouvait plus. Il sortit son portable, pensant à appeler quelqu'un pour qu'on vienne le chercher, et il abandonna aussitôt. Non, il ne voyait pas Fury débarquer en blindé pour venir l'aider à retourner à New-York, comme un petit enfant... Il décida qu'il n'avait qu'à marcher, un détail inchangé lui dirait peut-être quelque chose. Au pire, il demanderait à un passant. Habillé en civil, personne ne pouvait savoir qui il était après tout.

Il marcha donc longtemps dans Staten Island, ignorant qu'il marchait pourtant dans la bonne direction, se rapprochant du Verrazano-Narrows Bridge. La pluie commença à tomber, et Steve regretta de n'avoir mit qu'une simple veste en cuir. Il n'avait même rien prit pour se couvrir la tête. Quand il était parti, le soleil brillait. Mais c'est vrai qu'il avait marché longtemps, il aurait du prévoir que le temps pourrait changer... Il ne se hâta pas plus que ça pour autant, il avait encore de toutes façons une longue route à faire, et il n'était même pas sur qu'il se dirigeait dans la bonne direction. Il envisagea de demander son chemin à quelqu'un mais tout le monde courait pour se mettre à l'abri. Le soldat haussa les épaules et continua de marcher.

Tout en marchant, il se mit à se souvenir de son ancienne vie. Il se revit, pauvre et chétif jeune homme, en train d'essayer d'intégrer l'armée par tous les moyens. Revécut sa transformation, passant de gamin malingre à un homme parfait. Retrouva le souvenir de sa première rencontre avec Johann Schmidt. Et surtout, il revit la guerre. Toutes les opérations qu'il avait menées, les soldats qui étaient tombés, mais aussi les victoires qu'ils avaient remportés. Ne jamais rien oublier, ça pouvait être autant un don qu'un fardeau. S'il le pouvait, il aurait déjà oublié toutes les horreurs de la guerre. Mais Steve n'oubliait jamais rien, voilà le problème. Plus les souvenirs affluaient, plus son humeur changeait, devenant aussi sombre que les nuages qui surplombaient la ville.

Et soudain, au tournant d'une rue, il sentit une main se poser sur son bras, et un petit "floc" qui s'ensuivit. Ayant perdu le fil de ses pensés, surpris, il regarda la cause de ce bruit. Une jeune fille venait de tomber dans une petite flaque d'eau, juste à côté de lui. Sans doute avait-elle glissé et touché le bras de Steve en essayant de se rattraper à quelque chose. Elle eut une petite grimace, de douleur sans doute, mais ne dit pas un mot et sortit des gants de son sac pour les enfiler, ne se relevant même pas, ne lui accordant pas un regard. Sa capuche était tombée sous le choc et ses cheveux tombaient devant son visage, trempés par la pluie. Il remarqua que ses vêtements étaient trop grands pour elle en une fraction de seconde (merci Sérum du Super-Soldat), et se demanda quelle genre de personne elle pouvait être. Puis il s'aperçut qu'il venait à peine de sortir de ses pensées et qu'il ne s'était même pas excusé.

-Oh, excusez-moi! Vous ne vous êtes pas fait mal? Je n'ai pas eut le temps de vous retenir, j'étais plongé dans mes pensées.

Il lui fit un petit sourire, même si pour l'instant elle ne lui accordait aucune attention. Puis il lui tendit la main.

-Je vais vous aider à vous relever, donnez moi la main. Je m'appelle Steve.

Cap se demanda pourquoi une fille qui avait l'air aussi jeune était toute seule sous la pluie. Peut-être qu'elle cherchait quelqu'un, ou tout simplement un abris. En repensant à son accoutrement trop grand pour elle, il se demanda si en fait elle n'était pas sans foyer, sans famille,...sans amis. Il lui poserait peut-être la question plus tard si une conversation s'engageait, mais en attendant, il devait la tirer de sa flaque!
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Steve Rogers ♦ Erin Anderson

O
h, excusez-moi! Vous ne vous êtes pas fait mal? Je n'ai pas eut le temps de vous retenir, j'étais plongé dans mes pensées.

Toujours les yeux baissés sur mes gants, j’avais espérais qu’il parte mais vainement. IL venait de m’adresser la parole et pourtant je n’osais le regarder. Les trois quart des gens étaient dégoutés par les vagabonds qu’ils prenaient pour des gens sales et malpolis. Si la première chose était vraie, c’était par manque de moyen pour acquérir les produits nécessaires à nos soins mais pour la deuxième, elle était absolument fausse. Depuis mon arrivée à New-York, j’avais rencontré plus de personnes sympathiques chez les sans-abris que chez les habitants de cette ville. Ils nous regardaient de haut, d’un air méprisant et sur d’eux, parce qu’ils avaient un travail, de beaux vêtements, un toit au dessus de leurs tête et qu’ils n’avaient jamais connus de malheur pour la plupart.

L’homme en face de moi était différent. Du moins c’était ce que je pensais après avoir eu cette vision. Il avait vu des horreurs bien pire que ce que j’avais subi moi-même et pourtant, en levant les yeux, je remarqua sa tenue bien propre et bien ordonné qui laissait à penser qu’il avait réussi sa vie.

Je vais vous aider à vous relever, donnez moi la main. Je m'appelle Steve.

Je n’avais pas confiance … En faite, je ne faisais confiance à personne. Je ne savais pas si c’était un bien, si ça m’aiderait à avancer dans ma future vie mais pour le moment, je savais qu’il fallait que je me méfie. J’étais jeune, j’avais peu de connaissances du monde qui m’entourait et j’étais donc facile à manipuler si je me laisser aller à quelques confiances mal placées. Aussi, j’avais préféré ne faire confiance à personne pour le moment.

Mais le laisser m’aider à me relever n’était pas la même chose, c’était juste un geste de sympathie ou un pardon pour m’être rentrée dedans. J’étais aussi fautive que lui puisque je n’avais pas fait attention mais ma glissade dans cette flaque d’eau n’était pas du tout prévue, tout comme y finir les fesses dedans. Arborant mes gants, je n’avais plus de risque d’avoir de visions, aussi je pris sa main et me releva, avant de lui adresser un timide sourire.

Pas la peine de vous excusez, c’est aussi de ma faute, je ne regardais pas où je mettais les pieds.

Une fois debout, je lâchai rapidement sa main et frotta mes vêtements pour en chasser le maximum d’eau mais le fait d’être resté ainsi dans la flaque avant imprégner le tissus et je sentais déjà le froid contre ma peau. Je n’étais pas frileuse mais il allait quand même falloir que je me trouve rapidement autre chose à me mettre sur le dos, sous peine de tomber malade.

Je … Je m’appelle Erin … Et non, non je ne me suis pas fait mal.

Je me sentais encore un peu faible de la vision, raison aussi pour laquelle j’étais restée assise quelques minutes au sol, pour permettre à mon organisme de s’habituer à cette nouvelle vision et à la violence des images que j’avais emmagasiné. Je lui lançai un rapide regard avant de baisser les yeux vers le sol. Il devait avoir hâte de partir loin de moi, loin de la vagabonde que j’étais. Aussi, j’ajoutai rapidement quelques mots, d’une voix juste assez audible pour qu’il m’entende.

Merci de votre aide monsieur, je ne vais pas vous retarder plus.

M’écartant du chemin pour qu’il puisse passer, je me collai contre le mur, un peu soulagée d’avoir un support puisque mes jambes étaient encore légèrement tremblantes de l’effort que je venais de faire faire à mon corps en posant ma main sur le bras de l’homme.

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Elle prit un peu de temps avant de finalement tendre sa main gantée à Steve. Celui-ci la souleva de la flaque très facilement, elle ne pesait presque rien. Avait-elle seulement mangé à sa faim ces derniers jours? Si il ne se trompait pas et que c'était effectivement une fille seule, peut-être n'avait elle pas vraiment le loisir de se payer grand chose... Encore un détail qu'il devrait régler avec elle par la suite. Elle lui fit alors un petit sourire, comme ceux que l'on adresse de façon automatique aux inconnus qui nous abordent (ou que l'on aborde), et s'excusa à son tour. Une chose était sur, seule ou pas, à la rue ou pas, c'était une jeune fille qui avait des manières au moins, et qui était polie. On ne pouvait pas en dire autant de tous ceux qui trainaient dans les rues...

Une fois relevée, elle retira vivement sa main de celle de Steve, comme si...comme si elle avait peur, ou quelque chose du genre. Elle lui dit son nom tout en essayant d'enlever toute l'eau qu'elle avait amassée dans les différentes couches de ses vêtements. Ensuite elle prit rapidement congé de lui en se collant au mur. "Le retarder"? Il ne savait même pas où il était. Il ne savait même pas si il suivait la bonne direction. Et pour finir, il ne savait pas quand cette pluie allait cesser... Sur cette dernière pensée, il jeta un coup d’œil à la prénommée Erin. Cap enleva alors sa veste de cuir, écarta légèrement Erin du mur, et la lui mit sur ses épaules

-Vous allez vous enrhumer si vous restez avec vos vêtements trempés. Prenez ma veste, moi ça ira. Ça n'a pas l'air de vouloir se calmer de toute façon.

Il lui décocha un sourire de gentillesse. En y repensant, après toutes les années qu'il avait passé dans la glace, cette jeune fille aurait pu être...sa petite fille. Elle semblait si jeune, si fragile, si seule aussi. Mais si on voyait les choses sous un autre angle (le bon angle se dit-il), il n'était pas si vieux que ça. Il ne faisait pas ses nonante ans en tout cas, ça c'était sur. Steve se souvenait de sa jeunesse, les jeux qu'ils faisaient avec ses am... Ah non c'est vrai. Il n'avait pas eut tellement d'amis durant son enfance. Il passait surtout du temps à dessiner tout seul dans son coin. Alors le soldat pensa a une chose.

-Dites... Pour tout vous avouer, je suis un peu euh perdu. J'étais en route pour Manhattan mais...je ne suis même pas sur que je me dirige dans la bonne direction. Si c'est la vôtre et que cela vous dis, on pourrait peut-être faire un bout de chemin ensemble?

Cap avait réfléchi et c'était la meilleure solution qu'il avait trouvé pour discuter un peu avec Erin, voir si elle avait des ennuis, lui demander de quoi son quotidien était fait, si elle avait de la famille, des amis... Mais la pluie tombait de plus en plus fort, et se transformait en véritable petit déluge. Il avisa une sorte d'abribus un peu plus loin.

-Euh mais avant toute chose vous ne voudriez pas qu'on s'abrite quelques minutes le temps que ça se calme? Histoire de ne pas finir...noyé. ajouta-t-il avec un léger rire.
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Steve Rogers ♦ Erin Anderson

A
lors que je baissais les yeux pour ne pas le gêner et le laisser partir tranquillement, je remarquai qu’il ne bougeait pas. Voir même il avait l’air décidé de m’aider. Avais-je besoin d’aide ? Je n’avais jamais demandé ça, je m’étais toujours débrouillée seule depuis mon arrivée à New-York. Même si j’avais fait quelques rencontres intéressantes, je m’étais arrangée pour ne pas devenir dépendante d’eux. Je devais apprendre par moi-même, essayer de devenir une adulte responsable et capable de se gérer. Ce n’était pas toujours facile, surtout que j’avais appris qu’aux yeux de la loi, je n’étais qu’une mineur, quelqu’un qui devait logiquement dépendre d’un adulte. Il existait bien des dérogations mais pour ça, il fallait déjà que je me trouve une situation et ça, c’était la chose la plus difficile à faire.

Vous allez vous enrhumer si vous restez avec vos vêtements trempés. Prenez ma veste, moi ça ira. Ça n'a pas l'air de vouloir se calmer de toute façon.

Il avait retiré sa veste avant de m’obliger à me décoller du mur pour me la poser sur les épaules. Heureusement que mon pull couvrait toutes les parties du haut de mon corps sinon j’aurais été encore pour une bonne séance de vision et de malaise en tout genre. Je me mordis quand même la lèvre inférieure attendant au cas où une vision fasse quand même son apparition mais il n’en fut rien.

Merci …

Croisant les bras sur ma poitrine, j’attrapai chaque pan de la veste pour la serrer autour de moi. Je sentais la douce chaleur que l’homme avait laissée à l’intérieur. Ce n’était pas grand chose vu l’état d’humidité dans lequel était mes vêtements mais ça faisait quand même du bien. En plus, c’était la première fois qu’une personne faisait un geste sympathique envers moi sans rien connaître de moi. Les autres avaient toujours eu le temps de connaître un minimum de ma personnalité, de ce que je laissais entrevoir.

Dites... Pour tout vous avouer, je suis un peu euh perdu. J'étais en route pour Manhattan mais...je ne suis même pas sur que je me dirige dans la bonne direction. Si c'est la vôtre et que cela vous dis, on pourrait peut-être faire un bout de chemin ensemble?

Manhattan … C’était par là que j’étais arrivée et c’était par là que je dirigeais mes pas quand je m’étais fait avoir par cette averse. L’avantage de vivre à la rue, c’était qu’on apprenait rapidement à se repérer à des détails visuels. Non pas des mots, certains étant limite devenu inconnu à mon regard, mais plutôt des vitrines, des emplacements de bus, des panneaux, des choses qui ne bougeaient que rarement voir même jamais selon les quartiers.

Oui j’y allais aussi. C’est par ici.

D’un geste de la main, je désignai l’autre côté de la rue, une direction que j’avais prise avant de lui rentrer dedans. Et d’après le sens où il allait, oui il s’était perdu puisqu’il allait en direction complètement opposée.

Euh mais avant toute chose vous ne voudriez pas qu'on s'abrite quelques minutes le temps que ça se calme? Histoire de ne pas finir...noyé.

La pluie s’était accélérée comme si elle avait décidé de nous mouiller encore plus que nous l’étions. Mais est-ce que c’était seulement possible ? J’avais des doutes. Tournant la tête dans la direction que m’indiquait le jeune homme, je hochai doucement la tête. Après tout qu’est-ce que je risquais à attendre la fin de l’averse à ses côtés ? Pas grand chose de plus que quand je passais la nuit dans un squat où ma féminité pouvait être mise à rude épreuve. Heureusement que j’avais appris à me fondre dans l’ombre dans de tels moments et qu’ainsi on arrivait à m’oublier. C’était drôlement pratique.

Hochant la tête sans ajouter un mot, je dirigeai mes pas vers l’abri tout en pensant à ses paroles. Je ne savais pas nager, ou du moins je ne m’en souvenais pas. Encore un souvenir oublié de mon enfance. Avoir des visions sur le passé des autres étaient une chose mais j’aurais tant aimé en savoir plus sur mon propre passé, sur les dix ans précédent mon entrée au laboratoire mais tout ça n’était que très vague, voir même inexistant.

En arrivant sous l’abribus, je me dépêchai de me poser sur le banc, mes jambes ne supportant pas encore mon poids pourtant si léger. La vision que j’avais eue sur le passé de Steve était emplie de noirceur, emplie de malheur, de morts, de violence, de guerre. Un frisson me parcourut le dos. Autant signe de frilosité que de peur face à ces images mais ça il ne pouvait pas le savoir et je ne voulais pas lui en parler mais pourtant à son regard j’avais compris qu’il voulait profiter de cet abri pour discuter un peu. J’avais décelé une lueur de curiosité dans son regard alors qu’il m’avait aidé à me relever.

A vous voir, vous n’avez pas l’habitude de croiser des vagabonds. Ne vous inquiétez pas, je ne vais pas vous piquer votre portefeuille ou mendier une quelconque somme d’argent. Et dès que la pluie s’arrêtera, je vous redonnerais votre veste.

J’avais prononcé ces mots sans le regarder, mes yeux étant fixés sur un vulgaire panneau de l’autre côté de la rue. Panneau dont j’essayais de comprendre le sens de la phrase. J’avais du aller à l’école jusqu’à mes dix ans mais depuis je n’avais pas revu un livre ou un crayon et je doutais de savoir encore m’en servir. Quittant le panneau des yeux, je posai mon regard azuré sur le jeune homme tout en lui adressant un léger sourire.

Parce que je doute que vous repartiez sous cette pluie diluvienne.

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Lorsqu'elle lui indiqua la direction de Manhattan, Steve se sentit très bête. Il se dirigeait dans la direction complètement opposée... Le soldat la fixa sans bouger avant de faire un petit hochement de tête accompagné d'un sourire. "Je le savais" était ce que semblait signifier cette mimique. Erin serra le manteau contre elle, elle devait avoir très froid. Il faut dire que la pluie n'avait décidément pas l'air de vouloir s'arrêter. Pire, elle redoubla de force. Ils se hâtèrent donc tous deux vers l'abri.

Une fois arrivé, la jeune fille s'assit directement sur le banc. Elle avait l'air faible. Un malaise peut-être, ou parce qu'elle avait trop froid ou pas assez mangé. Beaucoup d’hypothèses qui se bousculaient dans la tête de Steve. Il ne savait toujours pas grand chose sur elle, mais était curieux, sans vouloir non plus rentrer dans l'intimité de la jeune fille. C'est elle qui parla en première.

A vous voir, vous n’avez pas l’habitude de croiser des vagabonds. Ne vous inquiétez pas, je ne vais pas vous piquer votre portefeuille ou mendier une quelconque somme d’argent. Et dès que la pluie s’arrêtera, je vous redonnerais votre veste.

Que répondre à ça? Bien sur qu'il avait déjà vu des sans abris. A son époque aussi il y en avait malheureusement. Et quand il le pouvait, il leur donnait une pièce ou deux, voir un petit quelque chose à manger. Il pensait que ces pauvres gens n'avaient pas de chance, que tout le monde méritait d'avoir un toit, de la nourriture, et des vêtements propres. Malheureusement, Erin était donc une des leur. Mais elle semblait forte, trop fière pour quémander de l'argent à un inconnu. Et là où beaucoup de "vagabonds" n'estimait pas beaucoup les étrangers, la jeune fille était gentille, polie, et redevable. Steve trouva cela admirable.

-Ne vous en faites pas, je ne juge pas les gens sur ce qu'ils ont ou pas. Vagabonds, riches, docteurs, millionnaires, pour moi c'est l'intérieur qui compte. Et vous semblez être dotée d'une personnalité très riche. Au fait, la veste c'est pas important. Vous êtes trempées, gardez-la pour aujourd'hui, vous me la rendrez à notre prochaine rencontre.

Il s'assit à côté d'elle en lui faisant un petit sourire. Elle le regardait maintenant dans les yeux, et il les trouva vraiment magnifique. Même s'il avait passé plus de septante ans dans la glace, il était encore jeune physiquement. Il savait bien que tout avait changé autour de lui, les architectures, les technologies, les mœurs,... Mais il balaya ce que son cœur était en train de lui suggérer pour s'adresser plutôt à Erin, posant enfin la question qui lui brûlait les lèvres.

-Tu dis -si je peux te tutoyer - que tu es une vagabonde... Mais tu as au moins des amis non? Des amis, des proches, de la famille quelque part? Et un endroit où aller?

Il sentit qu'elle frissonnait et voulu alors passer doucement ses mains sur ses bras pour la frictionner, dans le but de la réchauffer un peu...
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Steve Rogers ♦ Erin Anderson

N

e vous en faites pas, je ne juge pas les gens sur ce qu'ils ont ou pas. Vagabonds, riches, docteurs, millionnaires, pour moi c'est l'intérieur qui compte. Et vous semblez être dotée d'une personnalité très riche. Au fait, la veste c'est pas important. Vous êtes trempées, gardez-la pour aujourd'hui, vous me la rendrez à notre prochaine rencontre.

Un léger sourire passa sur mes lèvres alors que le jeune homme prononçait ces quelques mots. Il était rare que je discute avec les passants, j’étais plutôt discrète et effacée mais cet homme était différent de ceux que j’avais déjà croisés. On sentait en lui, un besoin d’aider les autres, un besoin de comprendre certaines choses. Oh ce n’était pas la vision qui m’avait fait voir ça mais plutôt un ressenti. Peut-être que si je le touchais à nouveau, je verrais des choses qui me confirmeraient mes pensées mais je n’avais guère envie de faire un malaise.

Merci pour la veste, c’est gentil à vous mais New-York est immense, comment pouvez-vous savoir qu’on se rencontrera à nouveau ? Peut-être que je ne suis que de passage dans cette ville …

A vrai dire je n’avais jamais pensée à quitter la ville. Depuis les quelques semaines que j’y avais élue domicile, j’avais compris que grande ville signifiait anonymat, ce qui n’était pas un mal pour moi. Regardant Steve s’asseoir sur le banc à mes côtés, je pris le temps de vérifier la distance qui nous séparait. Pas que je refuse qu’il s’installe mais plutôt pour éviter qu’il me touche par accident. Je n’avais toujours aucun contrôle sur mes visions et bien qu’il me semble qu’elles soient plus ou moins fortes selon mon état d’esprit, je n’étais pas encore sûre de savoir comment ça fonctionnait.

Tu dis -si je peux te tutoyer - que tu es une vagabonde... Mais tu as au moins des amis non? Des amis, des proches, de la famille quelque part? Et un endroit où aller?

Cette fois, je ne pus soutenir son regard. Détournant les yeux, je les baissai sur mes mains posées sur mes genoux. Devais-je répondre ? Ses questions étaient légèrement indiscrètes mais je ressentais le besoin de me confier. Pourquoi lui ? Mais pourquoi pas aussi … Me mordant les lèvres, je serrai doucement les poings avant de lancer rapidement.

Je ne connais personne ici donc difficile d’avoir des amis. Quant à ma famille … Voilà plus de six ans que je n’ai pas de nouvelles donc autant dire que je suis plutôt seule.

Rien qu’avec ces quelques mots il y avait de quoi attiser la curiosité du jeune homme. Après tout il ne fallait pas être devin pour savoir que j’étais jeune et donc que j’avais du passer une partie de mon enfance loin de ma famille. Lui dirais-je où j’avais été ces six dernières années ? Je n’étais pas sûre, je n’avais pas envie de le voir partir en courant alors que nous commencions tout juste à faire connaissance. Quant à la dernière question, j’avais préféré d’omettre directement d’y répondre …

Concentrée sur mes pensées, je n’avais pas vu son geste et je sursautai en sentant ses mains se poser sur mon bras. Me dégageant rapidement, je me leva d’un bond avant de me caler dans le coin de l’abribus le plus éloigné du jeune homme. J’avais eu peur d’une vision mais elle n’avait pas eu lieu. Pour cause mon pull et mes gants qui m’avaient protégé. Mais ma réaction devait paraître bizarre aux yeux de mon compagnon d’abri et j’ouvris la bouche pour répondre avant de la refermer silencieusement. Je ne savais que lui dire. Il ne paraissait pas idiot, loin de là et j’allais devoir faire attention à mes mots.

Désolée, j’ai … été surprise. Je … je n’ai pas l’habitude du contact. Voilà trop longtemps que je suis seule.

Mon excuse était nulle, je le savais très bien mais je ne me voyais pas en train de lui expliquer ce que je pouvais faire. Moi même j’avais déjà du mal à comprendre alors l’expliquer à un autre … Baissant les yeux sur ma tenue, je vis que mon pull couvrait bien mes bras et qu’il n’y aurait eu aucun risque à le laisser faire mais la peur de la vision n’était pas la seule chose qui m’avait fait réagir. Il y avait aussi la peur de la personne. Depuis ma sortie du laboratoire, j’étais méfiante avec tout le monde et même si notre discussion n’avait pas trop mal commencée, je ne pouvais m’empêcher d’avoir cette appréhension.

Ouvrant la bouche pour ajouter quelques mots, je fus prise par un malaise. M’adossant à la paroi de l’abribus, je me laissai glisser doucement jusqu’au sol en fermant les yeux, essayant de comprendre la raison de ce sentiment. Entre la vision, le froid qui m’envahissait petit à petit et la faim qui était toujours présente, je ne pouvais dire lequel était la source de ce mal. Peut-être les trois à la fois … Prenant le temps de respirer calmement, je finis par rouvrir les yeux et à lancer au jeune homme qui me regardait d’un œil inquiet.

Ne vous en faites pas, ça va passer. J’ai l’habitude de ça. Un peu de repos et tout ira bien !

Ou pas … Je me voulais rassurante mais j’avais peur de ce qui m’arrivait, ne sachant jamais ce qui va se passer par la suite. Peut-être que c’est comme ça que je finirais un jour, je mourrais dans un de mes malaises. Mais à mon âge, je n’en avais guère envie, je ne connaissais encore rien du monde qui m’entourait et je voulais d’abord le découvrir avant de le quitter …
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Il fut émerveillé quand Erin lui sourit. Cela la transformait vraiment. Elle devenait alors encore plus belle. La jeune femme lui demanda comment il semblait être si sur qu'ils se reverraient, qu'elle n'était peut-être que de passage en ville. C'était vrai, Steve n'y avait pas songé. Et si elle partait dès le lendemain? Ou le soir même? Il ne la reverrait plus jamais? Il ne savait pas pourquoi mais à cette pensée, son cœur battit plus fort. Inconsciemment, le soldat pensait qu'il ne voulait pas la voir partir. Bien sur, tous deux ne connaissaient rien l'un de l'autre, excepté leur prénom. C'est ce qui le poussa aussi à désirer qu'elle ne s'en aille pas. Il voulait en savoir plus sur elle, sur sa vie.

-Je suis sur que nous nous reverrons. Le monde est grand, c'est vrai, mais une jeune femme aussi belle que vous, ça ne court pas non plus les rues.

Quand il lui posa ses questions, elle détourna le regard, fixant ses genoux, ou ses mains. Ou ses mains sur ses genoux...bref. Elle semblait embêtée, gênée, il n'arrivait pas à le déterminer exactement.

Je ne connais personne ici donc difficile d’avoir des amis. Quant à ma famille … Voilà plus de six ans que je n’ai pas de nouvelles donc autant dire que je suis plutôt seule.

Steve comprit pourquoi elle avait détourné le regard. Six ans loin de sa famille, seule, cela avait du être dur. Sans doute ne voulait elle pas montrer de signe de faiblesse devant lui. Ou peut-être était-ce de la honte, allons savoir... Il ne savait pas quoi dire. La réconforter? Ils n'étaient peut-être pas assez proche pour cela, elle pourrait mal le prendre. D'ailleurs, quand il voulut passer la main sur son bras, elle se leva d'un bond pour se réfugier dans un coin.

Désolée, j’ai … été surprise. Je … je n’ai pas l’habitude du contact. Voilà trop longtemps que je suis seule.

-Oh non, c'est moi. Désolé, je euh, je ne voulais pas vous faire peur.

Elle allait ajouter quelque chose quand elle sembla avoir un malaise et se laissa choir le long de la paroi de l'abribus. Steve se leva d'un coup et se précipita vers elle, sans pour autant la toucher.

-Erin?! Erin vous m'entendez?

Elle ouvrit alors les yeux et lui dit de ne pas s'inquiéter, qu'elle avait juste besoin de repos. Le soldat avait du voir juste. Elle devait être fatiguée, affamée, et tout ce qui allait avec. Il ne pouvait pas la laisser comme ça, il devait trouver une solution.

-Très bien, je vous propose quelque chose. On saute dans un taxi, direction mon appartement, et là vous pourrez vous reposer à votre aise et manger un morceau. Ça vous va? Oh euh, rassurez vous, je ne compte pas heu, vous savez...profiter de vous.

Il avait soufflé les derniers mots, embarrassé à l'idée qu'elle aurait pu penser ça. Mais c'était son droit, beaucoup de gens pourraient être assez mauvais pour faire ça. Et puis, ils ne se connaissaient pas et il venait de lui proposer une chose pareille, lui, un simple étranger. Mais il s'approcha quand même doucement d'elle en lui tendant la main avec un sourire, comme il l'avait fait quelques temps auparavant.
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Steve Rogers ♦ Erin Anderson

J

e suis sur que nous nous reverrons. Le monde est grand, c'est vrai, mais une jeune femme aussi belle que vous, ça ne court pas non plus les rues.

Belle ? Il me trouvait belle ? J’étais quelque peu surprise d’entendre un tel mot dans la bouche du jeune homme. J’étais limite vêtue d’un sac à patate et mes cheveux ne ressemblaient à rien du tout. Même mes yeux avaient perdus de leur éclat à force de fatigue. La vie dans la rue n’était pas de tout repos surtout pour une femme seule, il fallait faire attention à énormément de choses comme ne pas dormir sans surveillance, éviter les mauvaises rencontres, les contacts qui pourraient me provoquer des malaises et me faire me retrouver à l’hôpital, non je n’avais pas envie de me retrouver à nouveau enfermée …

J’avais peur, enfin … C’était une façon de parler parce qu’avec toutes les visions violentes que j’avais, ma peur n’était qu’une façade et surtout que pour des choses précises. J’avais peur du contact et peur des gens. Le contact à cause des visions que je ne maitrisais pas et les gens parce qu’on m’avait fait tellement de mal pendant six ans que je me demandais s’il existait des personnes en qui on pouvait avoir confiance.

Erin?! Erin vous m'entendez?

Il était inquiet … Pas besoin de contact ou même de voir pour le savoir, le ton de sa phrase était très audible. Je le connaissais à peine et pourtant si je devais faire confiance à quelqu’un, je crois que ce serais lui. Lui souriant doucement pour le rassurer, je levai mes yeux vers les siens et pris le temps de l’observer avec attention.

Très bien, je vous propose quelque chose. On saute dans un taxi, direction mon appartement, et là vous pourrez vous reposer à votre aise et manger un morceau. Ça vous va? Oh euh, rassurez vous, je ne compte pas heu, vous savez...profiter de vous.

Sa proposition me surpris énormément. Restant silencieuse et immobile un long moment, je ne le quittais pas des yeux, essayant de comprendre ce qui poussait le jeune homme à vouloir ainsi m’aider. De mon côté, je n’avais pas pour habitude d’accepter de l’aide mais sa proposition était tentante … Depuis combien de temps n’avais-je pas dormi sous un toit digne de ce nom ? Et sur autre chose qu’un sol dur et inconfortable ? Quant à manger … Je n’avais pas fait de vrai repas depuis une éternité. Savait-il quel supplice il me faisait subir à me proposer des choses aussi tentantes ?

Il avait l’air si gentil … Et son embarras suite à la fin de sa phrase laissait à penser qu’il avait parlé sans penser à mal, ce qui était une bonne chose parce que je n’étais pas sûre d’être capable de me défendre dans l’état où j’étais et aussi face à l’homme qu’il était. Regardant la main qu’il me tentait, je finis par la saisir avant de me relever doucement, testant la solidité de mes jambes.

Merci c’est gentil de votre part. Mais je ne resterais pas longtemps, je ne voudrais pas vous déranger …

Prendre un taxi … Du plus loin que je me souvienne, je ne me rappelais pas être monté dans un de ces véhicules. La dernière voiture était celle du scientifique qui devait me transférer, celle que j’avais quitté précipitamment pour m’enfuir et enfin être libre. Ce n’était donc pas forcément un souvenir heureux mais je tâcherais de cacher mon appréhension pour me concentrer sur l’homme qui m’accompagnait.
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Erin empoigna enfin sa main et se releva doucement. Elle semblait encore fragile, encore un peu sous le choc. En la relevant, Steve sentit à quel point elle lui semblait légère. En même temps, grâce à sa force légèrement plus haute que la moyenne, même quelque chose de lourd lui semblait léger. Mais là c'était vraiment flagrant, il avait eut l'impression de soulever une plume. il fallait vraiment qu'il fasse quelque chose pour elle, il pensait presque que c'était son devoir. En tant que héros? Ou autre chose? Il n'aurait su le dire.

Merci c’est gentil de votre part. Mais je ne resterais pas longtemps, je ne voudrais pas vous déranger …

Il pensa alors à l'endroit où il vivait, c'est-à-dire dans la Tour de Tony Stark, et il rigola doucement.

-Oh ne vous en faites pas, vous pouvez rester aussi longtemps que vous voudrez, vous ne me dérangerez pas. Pour vous dire la vérité, je loge chez...un ami, pour l'instant. Disons que je suis sorti d'un long sommeil il n'y a pas longtemps et...

En disant ça, sa mémoire trop parfaite fit ressurgir en lui tout ce qu'il avait vécu dans le passé. La guerre, son bataillon, la perte de son ami, Peggy, la chute de l'appareil,... Mais surtout l'image de Peggy, et le souvenir de ses lèvres contre les siennes. Il revint alors sur Terre en se secouant doucement la tête.

-...et que je n'ai pas encore mon propre chez-moi, tout simplement. Mais ne vous inquiétez pas, mon ami ne sera même pas là, et il dispose de beaucoup de moyen. En fait, c'est euh, chez Tony Stark... Je suppose que ce nom ne vous est pas inconnu. Nous allons à la Tour Stark.

Il attendit une réaction d'Erin. Surprise? Inquiète? Heureuse? Elle avait surement entendu le nom de Stark, ou au moins vu la tour qui crève le ciel avec son nom dessus. Le soldat n'eut pas le temps de faire attention à la réaction de la jeune fille, il vit du coin de l’œil un taxi inoccupé rouler dans sa direction. Il le héla et tendit le bras vers Erin pour l'aider à monter.

-Tour Stark s'il vous plait.
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Steve Rogers ♦ Erin Anderson

O

h ne vous en faites pas, vous pouvez rester aussi longtemps que vous voudrez, vous ne me dérangerez pas. Pour vous dire la vérité, je loge chez...un ami, pour l'instant. Disons que je suis sorti d'un long sommeil il n'y a pas longtemps et...

Sa gentillesse me fit sourire. Avais-je raison d’accepter son aide ? La vision que j’avais eu en le touchant, m’avait montré des images dures et violentes mais derrière tout ça, je voyais aussi une personne sensible et attentionnée, une personne comme j’en avais très peu rencontré depuis mon arrivée à New-York.

...et que je n'ai pas encore mon propre chez-moi, tout simplement. Mais ne vous inquiétez pas, mon ami ne sera même pas là, et il dispose de beaucoup de moyen. En fait, c'est euh, chez Tony Stark... Je suppose que ce nom ne vous est pas inconnu. Nous allons à la Tour Stark.

Je haussai un sourcil en fixant mon regard sur le jeune homme. Lui il connaissait le grand Tony Stark, le multimilliardaire si connu dans cette ville. J’étais peut-être une vagabonde mais comment ne pas remarquer les lettres si visible sur la tour, comment ne pas voir la photo de cet homme dans les journaux. Je ne lisais pas beaucoup, ayant quelques difficultés à comprendre les mots mais j’arrivais à déchiffrer un minimum de lettres ce qui me permettait de savoir qui était Tony Stark.

Plongée dans mes pensées, je n’en sortis que pour voir un taxi s’arrêtait devant nous. Le chauffeur me lança un regard dégouté. C’est vrai que ma tenue n’était pas trop encourageante et je me sentis limite gênée pour le jeune homme qui m’accompagnait et je faillis même changer d’avis et faire demi-tour. Mais finalement j’acceptai l’aide de Steve et je m’installai à bord en silence. C’était pesant et bientôt, je me tournai vers l’homme pour l’interroger et essayer de paraître un minimum civilisé.

C’est bizarre mais vous n’êtes pas du tout le même genre que Tony Stark. Enfin je veux dire lui c’est un homme qui aime la fête, se mettre en avant et faire parler de lui alors que vous … vous me semblez plus discret, plus calme …

Me demandant si j’avais raison de lui dire ça, je baissai les yeux sur mes mains gantées et retomba dans un mutisme réconforteur. Le silence avait toujours été mon ami et même si j’appréciais le geste de Steve, j’avais vraiment du mal à trouver les mots pour ouvrir une conversation simple et frivole comme le faisait quasiment tout le monde.

Détournant mon regard sur le paysage qui défilait, je posai mes yeux sur la tour Stark qui se profilait au loin. A pied, il m’aurait fallut un sacré moment pour revenir ici alors que les taxis étaient rapides et en plus savait se faufiler dans la circulation de façon à ne pas faire perdre de temps à leurs clients et surtout qu’ils ne payent pas pour rien.

L’argent … voilà autre chose qui me manquait pour pouvoir vivre un minimum tranquille. Je n’avais pas d’argent en vivant dans la rue et il allait falloir qu’on paye le taxi. Je me doutais que Steve avait ce qu’il fallait mais je détestais devoir quelque chose à quelqu’un. Enfin c’était un truc que je venais de comprendre. J’aimais me débrouiller seule et bien que je sois à la rue, je ne pouvais pas dire que j’avais été dépendante de quelqu’un depuis mon arrivée, sauf que là, c’était ce que j’étais en train de faire …

Je trouverais un moyen de vous rembourser le taxi …

Je sentais le regard du chauffeur qui se posait régulièrement sur moi par l’intermédiaire du rétroviseur et je me sentais mal, n’osant pas bouger voir même pas prononcer un mot. Enfin ça, ce n’était guère différent de ce que les gens éprouvaient pour moi d’habitude mais je ne savais pas comment Steve allait le prendre de son côté …
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A sa façon de le regarder, Steve comprit qu'elle le connaissait bel et bien et se demandait comment il pouvait connaître Tony. C'est vrai que c'était le grand Tony Stark après tout et lui...hé bien lui n'était que "Steve Rogers", un inconnu rencontré dans la rue. Des questions pouvaient effectivement se poser. Mais elle n'en posa pas. Elle rentra dans le taxi en donnant sa main gantée à Steve et ils s'installèrent tous deux sur la banquette. Doucement, le taxi se mit alors en route. Après un petit moment pourtant, Erin posa quand même une question, ou plutôt une remarque.

C’est bizarre mais vous n’êtes pas du tout le même genre que Tony Stark. Enfin je veux dire lui c’est un homme qui aime la fête, se mettre en avant et faire parler de lui alors que vous … vous me semblez plus discret, plus calme …

Le Soldat lui sourit à cette remarque. C'était vrai qu'en apparence, rien ne le liait à Tony. Il fallait savoir qu'il était Captain America pour comprendre comment il le connaissait. Mais il ne voulait pas que tout le monde le sache, il voulait vivre tranquillement et pas comme une star ou une célébrité.

-Oui, on me le dit souvent. Nous nous sommes rencontrés par un concours de circonstance. J'ai connu son père. Enfin euh, quand j'étais petit bien sur... Et il m'a aidé et a été un bon ami. Alors j'ai voulu connaître son fils, et voilà comment j'ai rencontré Tony. Et c'est vrai, au niveau du caractère Tony et moi sommes aux antipodes. Il est beaucoup plus...exubérant que moi. J'aime le calme et la tranquillité, ce qui n'est pas son cas. Mais bon, il faut apprendre à le connaître. Dans le privé il n'est pas...enfin si, il est comme en public. Mais vraiment, il faut apprendre à le connaître.

Steve réalisa tout en parlant qu'il était difficile de..."défendre" Tony sur le sujet de son dynamisme. Il était comme ça, on ne le changerait pas. En suivant le regard d'Erin, il aperçut la Tour Stark qui se rapprochait doucement. Une fois là-bas, il comptait emmener la jeune femme dans ses appartements et lui préparer un bon repas. Sauf qu'il n'était pas forcément un grand cuisinier... il improviserait. Elle lui parla alors d'argent, disant qu'elle trouverait un moyen de le rembourser. En disant cela, elle regarda dans le rétroviseur du chauffeur. Steve l'avait déjà aperçu en train de lui jeter des coup d’œils méfiants à plusieurs reprises. C'était vraiment déplacé...

-Excusez-moi Monsieur. Est-ce que je pourrais vous conseiller de regarder la route? Ce serait peut-être plus prudent vous ne pensez pas? Oh je sais, ce n'est pas facile de détacher le regard de Mademoiselle. Vu votre condition vous ne devez pas souvent voir de femme je suppose... Rappelez-vous ce qu'on dit, "le client est roi". Alors si maintenant vous pouviez ne plus quitter les yeux de la route et vous dépêchez, merci.

Le chauffeur lui jeta un regard noir mais accéléra en grognant quelque chose entre ses dents. Voilà une bonne chose qui était faites. Cap se retourna vers Erin avec un petit sourire en levant les yeux au ciel, l'air de dire "Ah, ces gens". Ils arrivèrent enfin devant la Tour et il l'aida à descendre puis paya le chauffeur qui s'en alla bien vite. Puis, avant de se diriger vers l'entrée, il se retourna vers elle.

-Oh au fait. Ne vous en faites pas pour l'argent. Je n'ai pas besoin que vous me remboursiez. Si jamais je tombe à sec, je demanderai à Tony,
dit-il en riant doucement.
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Steve Rogers ♦ Erin Anderson

O

ui, on me le dit souvent. Nous nous sommes rencontrés par un concours de circonstance. J'ai connu son père. Enfin euh, quand j'étais petit bien sur... Et il m'a aidé et a été un bon ami. Alors j'ai voulu connaître son fils, et voilà comment j'ai rencontré Tony. Et c'est vrai, au niveau du caractère Tony et moi sommes aux antipodes. Il est beaucoup plus...exubérant que moi. J'aime le calme et la tranquillité, ce qui n'est pas son cas. Mais bon, il faut apprendre à le connaître. Dans le privé il n'est pas...enfin si, il est comme en public. Mais vraiment, il faut apprendre à le connaître.

Hochant la tête doucement, je me posai la question silencieusement si j’avais eu des amis étant petite. Je n’en gardais aucun souvenir tout comme je ne me rappelais plus ma famille. Avais-je des frères et sœurs ? A quoi ressemblaient mes parents ? Tout ça était des questions que je me posais très souvent mais dont aucune réponse ne semblait vouloir venir.

Chassant cette idée de ma tête, je me reconcentra sur l’instant présent et sur mon compagnon du moment c'est-à-dire Steve. Je détestais mes visions mais une chose était sûre, elles ne mentaient jamais et ce que j’avais vu de cet homme me plaisait. Il était bon et généreux comme je pouvais le voir maintenant avec sa façon d’agir avec moi. J’étais une âme perdue et il était là pour m’aider. Jusqu’où irait-il ? Jusqu’où le laisserais-je aller ? C’était désormais les questions que je me posais.

Excusez-moi Monsieur. Est-ce que je pourrais vous conseiller de regarder la route? Ce serait peut-être plus prudent vous ne pensez pas? Oh je sais, ce n'est pas facile de détacher le regard de Mademoiselle. Vu votre condition vous ne devez pas souvent voir de femme je suppose... Rappelez-vous ce qu'on dit, "le client est roi". Alors si maintenant vous pouviez ne plus quitter les yeux de la route et vous dépêchez, merci.

Baissant les yeux sur mes mains, je sentis une certaine rougeur envahir mes joues. C’était la première fois que quelqu’un prenait ma défense et bien que j’apprécie son geste, je comprenais aussi le chauffeur. J’étais une vagabonde, une fille vivant dans la rue et il ne voulait surement pas que je « salisse » son taxi. J’aurais aussi pu lui faire une remarque moi-même mais j’aurais juste eu, en guise de réponse, un nouveau regard noir. Enfin bref ! Gardant ma réponse pour plus tard, je restai silencieuse jusqu’à ce qu’on descende du taxi. Ce dernier partit rapidement, me laissant enfin le loisir de soupirer doucement. Je n’avais pas apprécié sa façon de me regarder et même si je savais que c’était partout comme ça dans cette ville, ce n’étais pas forcément très agréable.

Oh au fait. Ne vous en faites pas pour l'argent. Je n'ai pas besoin que vous me remboursiez. Si jamais je tombe à sec, je demanderai à Tony

Quittant des yeux le taxi qui venait de tourner dans la rue suivante, je regardai Steve sans rien dire. Faire la charité n’était pas du tout mon style, surement une raison du pourquoi j’étais habillée ainsi et que j’avais tout le temps faim. Je ne mendiais pas et donc je n’avais jamais d’argent mais accepter son aide faisait que je lui serais redevable et je n’étais pas sûre d’en avoir envie.

Vous êtes trop généreux ! Vous devriez faire attention, certaines personnes pourraient vouloir profiter de vous ! Si j’ai dis que je vous rembourserais, je le ferais même si c’est dans dix ans, je vous assure que j’effacerais cette dette.

Oui c’était ainsi que je voyais la chose et même s’il avait l’impression que je lui faisais la leçon, et bien tant pis. Accepter de ne pas le rembourser serait comme dépendre de lui et c’était une chose que je me refusais. Etre dans la rue ne voulait pas forcément dire être sale. Il y avait toujours un moyen d’être au mieux de sa personne mais ceux qui avaient un minimum comme ce chauffeur, pensaient souvent le contraire.

Quant au chauffeur de taxi, je crois qu’il n’a surtout pas apprécié que vous fassiez monter une vagabonde dans son véhicule. Qui sait quelle maladie je pourrais avoir et ainsi contaminer sa voiture.

Suivant Steve, j’entrai dans le hall de la tour Stark et m’arrêta net en écarquillant les yeux. C’était immense, c’était lumineux, c’était … Je ne trouvais même pas les mots pour décrire. Déjà d’extérieur la tour était belle mais apparemment ce n’était rien par rapport à son intérieur. J’avais limite peur de marcher pour ne pas salir, c’était beaucoup trop de luxe pour moi. Lançant un regard vers l’homme qui m’accompagnait, j’essayais de l’imaginer tout le temps dans ce décor. Non … ce n’était pas son genre … Rien qu’à voir ses vêtements par rapport à ceux de Stark, enfin quand on le voyait dans les magazines ou à la télé, j’avais du mal à l’imaginer dans un tel luxe. C’était surement une situation provisoire !

C’est magnifique mais … Je ne me verrais pas du tout habiter ici ! Sans vouloir vous offenser, ça ne vous correspond pas du tout ! Vous êtes plus simple, plus terre à terre. Enfin c’est pas comme ça que je m’imagine la vie d’un militaire.

Réalisant que j’avais été trop loin dans mes paroles et que j’avais laissé échapper des informations que je n’aurais pas du avoir, je détournai mon attention du jeune homme pour m’avancer dans le hall tout en croisant les bras sur ma poitrine.

Vu la hauteur de la tour, vous devez avoir une superbe vue de votre appartement !

Détourner l’attention … Oui c’était la meilleure solution pour qu’il ne me pose pas de questions … Quoique je n’étais pas sûre d’y échapper, il était loin d’être idiot et plutôt attentif à tout ce que je disais ou faisais donc il y avait des chances pour que les questions jaillissent. J’espérais juste qu’il attende qu’on soit tranquillement tous les deux, je n’avais pas envie de parler de mon pouvoir ici alors que tout le monde pouvait entendre. Etre un monstre de foire ne m’intéressait aucunement.
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Vous êtes trop généreux ! Vous devriez faire attention, certaines personnes pourraient vouloir profiter de vous ! Si j’ai dis que je vous rembourserais, je le ferais même si c’est dans dix ans, je vous assure que j’effacerais cette dette.

Elle avait raison et il le savait. Il s'était toujours dit que sa gentillesse et sa générosité le perdrait. Mais il était comme ça, et il aurait du mal à changer. D'un autre côté, il se voyait mal demander à une personne qu'il venait à peine de rencontrer, et qui semblait de plus avoir des difficultés financières, de le rembourser. Certes c'était faire preuve d'orgueil que de dire qu'elle rembourserait cette dette, peu importe le temps que cela prendrait, mais Steve n'irait jamais lui rappeler cela.

Nous verrons ça alors. Mais je vous en prie, ne vous tourmentez pas avec ça.

Tout en le suivant dans le grand hall, elle lui parla aussi de "l'altercation" avec le chauffeur de taxi. Cap lui expliqua qu'il ne la considérait pas comme un animal, et que donc pour lui elle ne pouvait pas transporter de "maladies" comme ça. A son époque, il y avait des gens malades bien sur, dont lui avant qu'il ne prenne le sérum. Mais malgré le fait qu'ils se faisaient insulter et qu'ils étaient méprisés, le jeune homme avait toujours pris leur défense, et ça n'allait pas être maintenant que ça changerait.
En jetant un coup d’œil à Erin, il s'aperçut qu'elle semblait fasciné par le luxe du bâtiment...comme l'avait été Steve la première fois. Même si une certaine perplexité s'était aussi manifestée.

C’est magnifique mais … Je ne me verrais pas du tout habiter ici ! Sans vouloir vous offenser, ça ne vous correspond pas du tout ! Vous êtes plus simple, plus terre à terre. Enfin c’est pas comme ça que je m’imagine la vie d’un militaire.


Juste après ces paroles, elle détourna son regard en s'avançant seule dans le hall, les bras repliés sur elle-même. "C’est pas comme ça que je m’imagine la vie d’un militaire". La phrase résonnait dans la tête du soldat, qui s'était arrêté net. Est-ce qu'elle avait juste deviné? Ou alors...une espionne de l'Hydra? Non, c'était loin derrière tout ça, ce n'était pas possible.

Une vie de militaire? Comment pouvez vous le dire? Je reconnais que je suis...que j'étais un soldat oui. Mais je ne peux m'empêcher de me demander comment vous le savez. Une intuition? Ou bien autre chose?


Steve la regarda un instant, espérant une réponse.

Si vous ne voulez pas en parler tout de suite je comprendrai. Mais il faudra bien que vous m'en parliez à un moment ou un autre.

Il reprit alors la direction de l'ascenseur qui conduisait à sa chambre.

Et vous avez raison. La vue est très belle.
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Steve Rogers ♦ Erin Anderson

N

ous verrons ça alors. Mais je vous en prie, ne vous tourmentez pas avec ça.

Je le laissai dire sans rien répondre. Quand j’avais décidé quelque chose en principe je m’y tenais et à moins qu’on m’efface la mémoire, je m’en souviendrais pendant quelques années de celui qui me venait en aide à un moment où j’en avais besoin. Continuant d’observer le hall, j’espérais que Steve ne relèverais pas ma phrase sur les militaires. Même si je savais qu’il était plutôt attentif à tous les mots que j’employais, je me disais que peut-être cette fois …

Une vie de militaire? Comment pouvez-vous le dire? Je reconnais que je suis...que j'étais un soldat oui. Mais je ne peux m'empêcher de me demander comment vous le savez. Une intuition? Ou bien autre chose?

Me mordant la lèvre inférieure, je lui lançai un rapide coup d’œil en coin avant de reporter mon attention sur les alentours, préférant garder le silence et cherchant ce que je pourrais lui dire plus tard. Parce qu’avec mes gaffes, il était certain que je serais obligée de lui dire à un moment ou un autre ...

Si vous ne voulez pas en parler tout de suite je comprendrai. Mais il faudra bien que vous m'en parliez à un moment ou un autre. Et vous avez raison. La vue est très belle.

Il parlait calmement mais je sentais comme une pointe de sévérité dans ses mots, quelque chose qui me faisait dire que si je ne répondais pas à ses questions, il insisterait jusqu’à ce que je craque. Montant dans l’ascenseur à la suite du jeune homme, je gardai le silence jusqu’à ce que nous débouchions dans son appartement. Sans me préoccuper de lui, je m’avançai vers les fenêtres et me planta devant pour admirer la magnifique vue qu’on pouvait voir. Je savais que les questions n’allaient pas tarder à arriver et je préférai les anticiper en me lançant.

Si vous pensez que je suis une espionne ou quelque chose de ce genre parce que j’en sais pas mal sur vous, détrompez-vous ! Je … je suis juste … une fille un peu particulière. Je … peux voir certaines choses rien qu'en ... touchant les gens.

J’avais dit ça sans me retourner, le regard plongé dans l’horizon qui s’étendait sous mes yeux depuis cet appartement si haut placé. Je n’osais me retourner par peur de voir du dégoût sur son visage, voir même qu’il veuille me fuir et donc me chasser de chez lui. Ce n’était peut-être pas un mal … Peut-être que je devrais partir tant qu’il en était encore temps, avant qu’il ne me jette par la fenêtre ou m’enferme pour me livrer aux autorités. J’étais libre et je le resterais même si pour cela je devais fuir une nouvelle fois.
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Ils prirent ensuite l'ascenseur, direction l'appartement de Steve. Il jetait de temps à autre des coups d’œils discrets en direction de la jeune fille mais elle restait emmurée dans son silence. Non qu'il voulait absolument la faire parler tout de suite, mais il était tout de même curieux. Les portes se rouvrirent après quelques étages et il sortit, suivit par Erin. Ils longèrent un somptueux couloir bordé de plantes et de tableaux puis arrivèrent enfin devant l'appartement. Le soldat chercha les clés dans sa poche avant de se rappeler : Stark avait changé la poignée de la porte en scanner digitale, il suffisait que Steve l'empoigne pour que le verrou se débloque. Décidément, il ne s'y ferait jamais.

Enfin, il poussa la porte et pénétra dans ses appartements, refermant la porte derrière la jeune femme. Celle-ci alla se planter directement devant les grandes fenêtres pour admirer la vue. Lui regardait autour de lui. Enfin rentré. La journée avait été longue et riche en événements. La rencontre avec Erin, son malaise, le taxi-man, son demi-aveu,... En y repensant, il voulut en savoir plus. Alors qu'il s'approchait d'elle pour lui poser une question elle prit soudain les devants.

Si vous pensez que je suis une espionne ou quelque chose de ce genre parce que j’en sais pas mal sur vous, détrompez-vous ! Je … je suis juste … une fille un peu particulière. Je … peux voir certaines choses rien qu'en ... touchant les gens.

Il fut étonné par sa franchise, il faut le dire. Quelqu'un avec un don comme le sien, ça pourrait surement intéresser les gens, voire en effrayer. Oser avouer ça à un inconnu, ça ne pouvait signifier qu'une chose aux yeux de Steve. Au fond de lui, il pensait qu'Erin avait confiance en lui. Et cela lui fit naître un sourire sur son visage.

Je vous remercie pour votre honnêteté, Erin. Je dois avouer que c'est la première fois que j'entends parler d'un tel don...et aussi que je suis curieux de savoir ce que vous avez pu voir. Mais cela peut certainement attendre. Première chose à faire, nous nourrir. Je ne sais pas vous mais je meurs de faim.

Steve alla ensuite passer un coup de fil pour commander un repas aux employés de Stark et de quoi boire. Quand cela arriva, il disposa tout sur la table et invita Erin à s'asseoir face à lui. Ils mangèrent en silence et le soldat pensa alors à quelque chose.

Si jamais...enfin si vous le désirez, vous pouvez dormir ici cette nuit. Je vous laisse mon lit et je dormirai sur le canapé, cela ne me dérange absolument pas. Mais ce n'est qu'une proposition, je ne vous oblige pas à rester.

Il reporta ensuite son attention sur son assiette, étrangement un peu gêné par ce qu'il venait de proposer.
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Steve Rogers ♦ Erin Anderson

E

n y réfléchissant bien la meilleure solution pour Steve serait de me garder prisonnière et de me livrer à un laboratoire pour se faire de l’argent mais d’après le peu que j’avais vu, je savais que ce n’était pas son genre. Je n’avais pas besoin d’avoir de grosses visions pour ressentir si la personne était mauvaise ou pas.

Je vous remercie pour votre honnêteté, Erin. Je dois avouer que c'est la première fois que j'entends parler d'un tel don...et aussi que je suis curieux de savoir ce que vous avez pu voir. Mais cela peut certainement attendre. Première chose à faire, nous nourrir. Je ne sais pas vous mais je meurs de faim.

Me retournant vers le jeune homme, je m’apprêtais à lui dire ce que je savais sur ce qu’il appelait un don quand il enchaina en parlant du repas. Gardant donc le silence, je le regardai commander le repas  avant de me retourner vers la baie vitrée quand les employés arrivèrent. Je ne voulais pas trop qu’ils me voient, préférant restée discrète sur qui j’étais même si je ne savais pas grand-chose sur moi-même. Quand ils repartirent, je rejoignis l’homme et m’installa en face de lui. Vérifiant que mes gants étaient bien en place, je m’appliquai à manger doucement et sans faire la sauvage. J’avais tellement faim que j’aurais pu engloutir tout le contenu de mon assiette en quelques secondes mais je n’étais pas une sauvageonne, enfin disons que j’essayais de tout faire pour qu’on ne me compare pas avec.

Si jamais...enfin si vous le désirez, vous pouvez dormir ici cette nuit. Je vous laisse mon lit et je dormirai sur le canapé, cela ne me dérange absolument pas. Mais ce n'est qu'une proposition, je ne vous oblige pas à rester.

La fourchette arrêtée à mi hauteur entre l’assiette et ma bouche, je regardais Steve. Sa proposition était bien gentille mais aussi particulière quand on savait qu’il ne me connaissait que depuis quelques heures. Que pouvait-il se passer pendant la nuit ? D’après l’attitude de Steve, il avait pensé à quelque chose que je redoutais toutes les nuits dans la rue mais je savais, ou du moins j’espérais que ce n’étais pas son style. De mon côté, j’avais d’abord pensé au fait qu’il pouvait profiter que je dorme pour contacter je ne sais qui et me livrer alors que je lui aurais fait confiance.

Je … je ne peux pas accepter mais merci quand même. Vous en avez déjà fait beaucoup pour moi …

Je gardai le silence quelques instants tout en reposant mes couverts. J’avais assez mangé, du moins pour ne pas paraitre incorrect vis-à-vis de mon hôte, et je devais maintenant lui en dire un peu plus. Juste assez pour qu’il me laisse tranquille et qu’il ne me prenne pas pour une pauvre bête sans défense.

Ce que vous appelez un don, je l’appelle une malédiction. Je ne peux avoir aucun contact sans mes gants sinon c’est la vision assurée avec le mal de tête qui va avec. Ne pensez pas que je puisse apprécier cela alors qu’on m’a fait du mal pendant six ans pour que je finisse ainsi.

M’interrompant un instant, je frissonnai alors que les souvenirs me revenaient en mémoire. Ce n’était pas agréable et je me demandais même pourquoi je lui racontais tout ça.

Et je ne veux pas de votre compassion. J’ai appris à vivre ainsi jusqu’à présent et je me débrouillerais encore toute seule pendant un long moment. Vous m’avez bien aidé aujourd’hui mais je n’en veux pas plus alors ne cherchez pas à me proposer autre chose. Je vais maintenant partir et bientôt vous ne vous souviendrez plus de moi et ça sera aussi bien comme ça.

C’était tout le temps ce qui m’arrivait … Les gens faisaient ma connaissance et finissaient par m’oublier. Peut-être était-ce pour ça que je passais du temps dans l’ombre. Me faire oublier, c’était être discrète et ne pas attirer l’attention et c’était ce qui m’allait le mieux. Et ce n’était pas ma rencontre avec Steve qui allait changer ça, surement pas, je n’étais pas encore prête à faire le premier pas vers la lumière …
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Plop fait la pluie ... [Steve]

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