Aaaah... Une autre journée qui commence. Une journée de débauche. Une journée de folie. Une journée de grandeur. Une journée de...zzzz.


What?! Pourquoi, mais pourquoi je me suis endormi?! Voilà, j'ai encore passé ma journée à ne rien faire! Mais pourquoi, je vous demande POURQUOI je me promène presque que la nuit?! Faudra régler cette histoire, sérieux. Ça ne peut plus durer tu m'entends, ça ne peut plus durer! Hein? Ah oui, y a personne. C'est cet abus de lumière d'hier... Ça m'a encore tapé sur le système. en plus je me suis pas déchargé de l'énergie, elle est encore bien présente, du coup ma folie en est démultiplié. Et faut que je bouge, faut que je bouuuuge! Ok, direction Central Park. Là-bas je peux me lâcher, surtout à cette heure, y a pas grand monde. Donc j'agrippe ma veste, voiiiilà, je sors de la maison-qui-n'est-pas-la-mienne-et-que-je-squatte, et je déboule dans la rue, prêt, maquillé, tout ça tout ça. Evidemment les passants me regardent bizarrement. Mais bon, j'ai l'habitude et le leur rend bien. J'avise mon petit marchand de cuisses de poulet favori et me dirige vers lui avec un grand sourire.

-Salut chef! Allez, un petit seau comme d'hab' steplait.

-Ça marche. Tu n'as toujours pas écouter mon conseil. Enlève ce maquillage, vis un peu normalement. Tu verras, ça te changera fils.

-Oh t'en fais pas Frankie, ma vie est tel un havre de paix, calme, sereine, et...vOuais ok, je sais que ça sert à rien de te baratiner. Tu as l’œil du lynx, que dis-je, tu as l’œil du tigre, you've got the eye of the tiger baby and you...

-10 dollars fils.

-... T'es pas sympa de me casser mon trip papy.

Je grommelle en lui fourrant son argent dans sa main et m'empare du seau en m'éloignant. Mmmm, bien juteuse comme j'aime. J'adore les cuisses. Quoi? De poulet je parle hein. Bon bon bon, allez, direction le parc maintenant. Le soleil commence à se coucher, les lampadaires s'allument, les gens rentrent chez eux, les pu...femmes d'affaires sortent. Et j'ai le droit à un superbe coucher de soleil quand j'arrive en vue du parc, qui se couche doucement derrière l'horizon. Je ne peux pas m'empêcher de prendre une voix de gosse émerveillé en disant "C'est...magique...". Bon, fini les conneries. Tout en balançant un os dans la nature, je m'apprête à en prendre une autre alors qu'un jeune skateboarder me fonce dessus et me fait tout renverser... Je baisse les bras et la tête de dépit... L'histoire se répète... Y en a marre à la fin! J'aperçois un banc un peu plus loin et décide d'aller m'y installer pour râler tranquillement. Il y a déjà quelqu'un dessus mais c'est pas grave.

Je m'y assis donc et fixe le jeune homme à lunette qui doit se demander ce que je lui veux. Puis je lui déballe tout.

-Tu te rends compte, on m'a fait tomber mes cuisses de poulet par terre! Et c'est pas la première fois! En plus ce matin je comptais passer une bonne journée mais noooooon, je me suis endormi! Je passe ma vie à sortir que le soir en ce moment! T'y crois toi?! Bah non tu peux pas y croire on vient de se rencontrer, tu fais pas confiance aux gens que tu croises pour la première fois pas vrai? Ça me fait penser qu'un jour j'ai rencontré un mec dans un parc, il s'est assis à côté de moi et il a commencé à me raconter sa vie! SA VIE! Pfff, y a vraiment des fous partout de nos jours... Ce qui n'est pas mon cas hein, j'en suis bien conscient, je suis parfaitement normal moi. D'ailleurs moi c'est Travis, ou Trey pour les intimes, sauf que le seul intime que j'ai c'est moi. Oooh un écureuil!

Laissant en plan le jeune homme (à qui je n'avais pas laissé le temps d'en placer une bien sur), je fis quelque pas en direction de l'arbre tout proche du banc pour observer l’écureuil qui était perché sur l'une des branches. C'est beau les écureuils... Et je restais là, immobile, les bras ballants, avec un sourire sur le visage, à fixer la bestiole.

Alors que je fixais la petite créature toute miminouchette et si adorable que... Donc, alors que je fixais cet écureuil, il disparut d'un coup de mon champ de vision! Pourtant je le fixais, ça aurait pas du arriver! Je scrutais toutes les branches alentours pour retrouver le fuyard. Du coin de l’œil j'aperçus alors le jeune homme qui scrutait lui aussi l'arbre, autour de l'arbre, par terre, dans les branches,... Un fan d'écureuil?! Je l'ai vu le premier, il n'oserait quand même pas me le piquer?! Mais il me tendit alors son sandwich au poulet à moitié entamé. Comme si j'allais prendre un sandwich à demi mangé par quelqu'un d'autre, peut-être atteint d'une maladie contagieuse, rempli de germe et...

-Oh merci!

Bon, oui je le pris. En plus il était bon! Ça me faisait presque oublier mes cuisses de poulet perdues, même si c'était pas aussi bon. Je mordais dedans à belles dents quand d'un coup il parut horrifié. Je suivis son regard et... Nooooon!! Du sang, là, à côté de petites traces de pattes! Mon écureuil!!

-Du sang! Mon petit écureuil est blessé, j'en suis suuuur!! Il faut faire quelque chose! Mais quoi?! Je sais même pas où il est parti... Je suis faible, je n'ai pas pu te sauver l'écureuil! Que je sois châtié! Pas tout de suite, plus tard. Que le destin est cruel!!

-Par ici!!!

-...hein?

Je me tourne vers le jeune homme et le voit en train de s'éloigner, le regard dirigé vers le sol. Alors mon esprit s'embruma, je vis flou, et en regardant le jeune homme je voyais des formes apparaître autour de lui... Un chapeau? Une pipe?? Une loupe??? Dans mon esprit torturé et tourmenté (non pas fou), une lumière doré se dégageait de lui, l'enveloppait et m'éblouissait, les anges chantaient, j'entendais des alléluias!! Et dans un murmure je ne pus m'empêcher, de souffler, plein d'admiration :

-Sherlock...? C'est...toi?

Il fallait que je le suive! En plus il retrouverait peut-être mon écureuil. Je trottinais pour me retrouver à nouveau à côté de lui et marchait à ses côtés. Je le fixais avec un grand sourire, sans rien dire, les mains croisés dans le dos. Puis je ne pus plus me retenir et me mit devant lui, lui coupant la route.

-Faisons équipe pour le retrouver! Tu sais je suis ton plus grand fan, non sans rire! J'ai lu toutes tes histoires, tes enquêtes, tout quoi! Tu es une icône, une légende, un maître! Bon, remettons nous en route. Oh, tu peux m'appeler Watson si tu veux, ça ne me dérange pas du tout!

Je lui tendis la main avec un grand sourire. Cette poignée de main... Elle scellerait mon alliance avec la légende! Je...je suis tellement ému...

Concentré sur son but premier Jeremiah n'écouta l'inconnu que d'une oreille. Du moins jusqu'à ce que celui-ci se place devant lui et lui bloque le passage, lui faisant relever la tête des petites empruntes, à présent à moitié piétinées de l'écureuil blessé. Il écouta sans vraiment enregistrer le flot de paroles que débiter le brun peinturluré. Il cligna plusieurs fois des yeux. Bon sang mais il le prenait vraiment pour Sherlock Holmes ou se pensait-il dans un jeu de rôle?! Peu importe. Le plus important était de sauver cet écureuil. 

-Soit... maintenant si tu pouvais te pousser des empruntes on pourrait sauver ce pauvre écureuil plus rapidement! 

Il ne voulait pas être méchant mais une sorte d'instinct l'amenait à devenir méchant quand la survie d'un animal était en jeu. Il n'avait jamais vraiment su d'où ça lui venait, ses parents avaient eu tendance à lui dire qu'il était juste trop sensible pour le destin d'un simple animal alors qu'il n'avait pas grand chose à faire de certains êtres humains. C'était d'ailleurs pour ça qu'ils n'avaient pas eu la chance d'avoir de petit compagnons à quatre pattes pendant son enfance. Il bouscula légèrement son acolyte, vraiment pas motivé à l'appeler Watson. Et tenta de retrouver les petites traces. Heureusement ce fut assez rapide et ils arrivèrent très vite dans un coin du parc où deux gosses semblaient rire aux éclats en bougeant bizarrement. Comme si ils voulaient bloquer quelque chose et que ça les amusaient. Fronçant les sourcils Jeremiah s'approcha lentement, utilisant une discrétion qu'il ne pensait pas avoir, et se retrouva à quelques mètres des deux gamins, apercevant le pauvre écureuil blessé, bloqué par les deux garnements. 

-Bande de lâches! Laissez donc cet écureuil tranquille!! 

Sans attendre de réponse, il se précipita sur la petite bête, ne remarquant pas les deux gosses se barrer en courant ou encore ce que pouvait bien fabriquer son acolyte du jour. Il ramassa le rongeur, celui-ci semblant se calmer automatiquement dans sa main, et l'entoura dans un pan de sa veste. Il se tourna alors vers le brun, l'air légèrement désespéré.

-Faut l'emmener chez un véto, j'crois qu'il a une patte cassée! 

La question était de savoir si un véto était encore ouvert à cette heure-ci.

... J'y crois pas. J'Y CROIS PAS!!! Il m'est passé à côté, même pas serré la main... Limite il s'en fout de ma tronche peinturluré quoi! Tout ce qui l'intéresse c'est l'écu... OH PTIN L'ÉCUREUIL! J'avais oublié! Aussi tôt pensé, je me mets alors à suivre Sherlock. Il regarde toujours par terre, à la recherche d'empreintes sans doutes. Trop fort ce Sherlock. Enfin, il a oublié sa loupe, c'est pas malin non plus. Soit! En le suivant, je remarque qu'on s'éloigne de plus en plus vers un coin reculé du parc. Là, deux gamins étaient en train de rire. Pourquoi? J'aurais pas su le dire. Peut-être qu'ils étaient aussi dérangés que moi?? Non? Ah bon. En fait, à bien y regarder ils s'amusent avec un écureuil haha. ...HÉ! Mais ils l'embêtent en fait! C'est notre écureuil blessé! J'ai même pas le temps de le dire à Sherlock que celui-ci se précipite sur les gosses, les engueulant. Les deux potes (fin j'imagine) s'enfuirent directement...vers moi. Et arrivé à ma hauteur, ils s'arrêtèrent et me dévisagèrent, l'air inquiet. Ben quoi? J'avais quelque chose sur la figure? ...Ah ben oui, effectivement. Je me penche alors doucement pour être à leur hauteur et leur parle d'une voix caverneuse :

-Je suis le grand méchant Blackout... Je vous conseille de partir rapidement, petits êtres. Sinon il se pourrait bien que je voler votre âme, mouhahahaha! Et après je...hé!

Pas le temps de continuer, ils étaient déjà en train de prendre la fuite en gueulant.

-...j'avais pas fini...

Tant pis. Je me tournais alors vers Sherlock qui semblait examiner la petite bestiole. Puis il se tourna vers moi, l'air paniqué. Je savais pas que Sherlock Holmes aimait les animaux. Enfin soit. "Faut l'emmener, faut l'emmener", facile à dire aussi. Genre, un véto ouvert à cette heure-ci quoi. Mais bon, une vie était en jeu!

-Pas de panique. Pas de panique! PAS DE PANIQUE J'AI DIT! Ok, ok, je connais un véto! Bon ok, c'était juste pour faire classe, j'en connais pas en fait. Mais il y aura peut-être quelque chose d'ouvert. Au pire une petite boutique pour trouver des bandages et on s'arrangera. Allons-y!

Je m'élançais alors tel Ussain Bolt vers la sortie du parc. Il me restait un peu d'énergie donc je courus aussi vite que Captain America en personne! Ouais, je sais, je suis trop fort. Sauf qu'en regardant derrière moi, je m'aperçois que j'ai perdu mon Sherlock... Où il est passé encore??

-Sherlock? Sheeeerlooock? Pas le temps de prendre une tasse de thé là, grouille tes miches!

Allons bon... Le temps pressait, merde quoi...

Il eut à peine le temps de comprendre ce que ce Trey avait dit qu'il le voyait déjà courir au loin. Il tenta un moment de le suivre mais finit par laisser tomber, surtout qu'il commençait à y avoir pas mal de monde dans les rues. Il se repéra assez rapidement grâce aux panneaux et réussit à trouver la route menant à l’hôtel. Le problème restait de trouver une boutique et d'acheter de quoi soigner ce pauvre écureuil. Pas mal de gens le regardait bizarrement, il n'avait vraiment jamais vu quelqu'un transporter un écureuil mal en point?! Tsss.... Vraiment les gens pouvaient être de vrai crétins lorsqu'ils s'y mettaient! Il finit tout de même par trouver une pharmacie au coin d'une rue et pu acheter de quoi, au moins, bander la pâte et désinfecter ce qui devait l'être. Aucune trace d'animalerie par contre. Il devrait sortir demain dans la journée pour en trouver une. Heureusement que la vie d'un écureuil était en jeu parce qu'il ne l'aurait pas fait pour tout le monde. Il caressa la petite tête tout doucement avec son pouce puis soupira.

Quelques minutes plus tard il était de retour devant son hôtel, toujours aucune trace de Trey, il espérait qu'il n'était pas encore en train de chercher. Ou surtout de les chercher. Il s'en serait presque voulu mais bon de toute manière il n'avait pas eu que ça à faire que de courir au milieu d'une foule de gens pas fichus de se pousser. Surtout qu'il ne savait pas si il y avait une boutique ou quoi que ce soit par là. En tout cas l'écureuil semblait apprécier de rester dans sa main, pas qu'il puisse beaucoup bouger mais au moins il restait calme. Il monta jusqu'à sa chambre, dissimulant la petite bête aux yeux des gens. Les animaux n'étaient pas vraiment admis dans le bâtiment. Il finit par poser la petite chose sur un oreiller, qu'il déposa lui même par terre à côté du radiateur, et entrepris de bander la pâte après avoir désinfecté la petite plaie. Il le borda avec un de ses T-Shirt et posa quelques céréales juste à côté avec un peu d'eau dans une coupelle. Une dernière caresse et il laissa la petite bête tranquille. Il s'assit à même le sol, adossé contre le lit et finit par s'endormir.

Ce ne fut que plusieurs heures plus tard qu'il se réveilla en sursaut. Son premier réflexe fut de vérifier que l'écureuil allait bien. Celui-ci dormait à point fermé. Il se leva et se dirigea vers la salle de bain. Il serait bien sortit faire un tour. c'est ce qu'il faisait généralement après avoir fait ce genre de rêve. Mais il n'allait pas laisser son malade tout seul. Il soupira avant d'aller se poser sur le rebord de la fenêtre pour regarder le manque d'étoiles dans le ciel.

J'ai beau chercher encore et encore, pas moyen de trouver la trace de Sherlock! Bon ben il a du se perdre. En espérant qu'il arrivera quand même à rafistoler la bestiole... En attendant, je suis de retour sur "les lieux du crime". Je m'assied de nouveau sur le petit banc à côté de l'arbre, en le regardant d'un air pensif. Puis je me plie en deux, les mains sur le visage, celui-ci face au sol, les coudes sur les genoux. Toute cette énergie que j'avais dépensée m'avait bien fatigué. Du coup, la folie avait un peu quitté mon esprit. Comme à chaque fois, ça me faisait bizarre... La folie, je m'y étais habitué depuis longtemps. Quand je redevenais plus "normal", je ne me sentais pas moi-même. J'avais comme...un manque, comme un drogué qui n'a pas sa dose habituelle.

Un crépitement se fit entendre alors à côté du banc. C'était le révèrbère qui venait de s'allumer. Bah oui, il commençait à faire sombre dans le parc. C'est quoi qu'on disait déjà dans ce film là? Je me souviens plus du nom... "Le parc est dangereux une fois la nuit tombée", c'est ça qu'on disait je crois. Levant ma tête doucement en direction de la lumière, je tendis ma main vers celle-ci. Puis, avec un petit sourire, j'absorbais cette lumière dans mon corps. Je sentis aussitôt une petite hausse d'énergie en moi, ainsi qu'un petit vertige... Le vertige annonciateur de ma folie imminente. J'adorais ça! Je me levais et suivis alors la ligne de révèrbères, absorbant l'un après l'autre leur lumière. L'énergie grandit en moi, et mon sourire s'élargit de plus en plus. Alors je me mit à rire! A RIRE! T'entends ça toi? Ah nan je parle à personne c'est vrai. Fou? Qui ça? Moi? Oh ben merci du compliment! Oui la folie est une de mes marques de fabrique! Si ça t'dérange ben passes ton minche! Ouais, je fais du verlan, j'suis un rebelle moi, t'as vus! Oh? Au détour de ce chemin que vois-je? Un pauvre sans abris en train de se faire tabasser par une bande de racaille. Ts ts ts. La jeunesse de nos jours, vraiment. Ils avaient quoi? Entre quinze et dix huit ans?

Première chose à faire, je pique la lumière qui éclaire toute la zone du passage à tabac, ce qui les plonge dans l'obscurité. La lune passe tout de même sa lumière à travers les branches et on arrive à voir devant soi, ce qui n'est déjà pas si mal. Maudite lune...j'peux pas absorber ta lumière mais un jour...UN JOUR! Un jour je mangerai une spécialité thaï. Quoi? Comment ça "ça n'a rien à voir"? Non et alors? Bref. Je vois tout ce petit monde regarder à droite à gauche, comme des taupes en quête de lumière qu'elles ne verront jamais. J'use alors de mon pouvoir en me fondant dans les ombres (une ombre parmis les ombres...haha trop classe!) et m'approche d'eux. Trois pauvres petits ados... J'attrappe le cou du premier et le brise. Un craquement sonore s'élève dans la nuit noire (je suis poète aujourd'hui ou quoi?). Ses petits amis s'écartent en poussant de petites exclamations en voyant leur pote tomber sur le sol, inerte. C'est le moment! Je sors alors de l'ombre doucement, essayant de bien faire apparaître la moitié de mon visage dans la lumière de la lune (la partie droite de mon visage. Ouais c'est mon meilleur profil).

-Je suis...Blackout, que je dis d'une voix caverneuse (comment ça "déjà vu"?). Ce parc est mon territoire. Enfin non mais... Euh j'veux dire si, ce parc est mon territoire. Vous avez osé y pénétrer et vous en prendre à l'un de mes loyaux sujets. Tout va bien Sylvain?

-Euh je...je m'appelle Taylor...

-Oh on s'en fiche, Sylvain, Taylor, Jannine, comme tu veux.

Puis un coup bien placé sur le tibia d'un des deux autres jeune fait passer son os à travers sa jambe. Il commence alors à hurler de douleur donc je le termine d'un bon coup de poing dans les côtes, que je sens se briser sous mon coup et s'enfoncer dans son coeur. J'ai alors déjà utlisé pas mal de mon énergie prise dans le parc. Seulement mon esprit dérangé est toujours là...j'en veux encore plus, justice n'est pas faite... En puisant dans mes dernières réserves, j'assène un monumental uppercut au dernier des voyous, qui fait un vol plané avant de venir s'empaler sur une branche d'arbre un peu plus loin. Alors qu'il agonise, le sang coulant de sa bouche, j'escalade le petite mètre qui me sépare de lui et me pend à la branche d'à côté, venant lui chuchoter à l'oreille :

-La prochaine fois tu réfléchiras avant de... Oh. Excuse moi. Il n'y aura pas de prochaine fois pour toi.

Et je partis alors dans un grand rire de dément, le sans abris me fixant avec des yeux effrayés. Et je m'enfuis dans la nuit, retrouvant un peu de lucidité. "La parc est dangereux une fois la nuit tombée". Ben ouais tu m'étonnes... Une fois sur deux je passe ma nuit dans ce parc...