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 Quand San Francisco s'éveille...[pv Sarah]

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William Cooper
William Cooper
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Il faisait encore chaud pour la saison, l’air chaud de la côte ouest n’avait rien à voir avec l’air glacial de New York au mois d’octobre. Bon nombre de passants n’avaient qu’un t-shirt ou une chemise sur le dos. Assis à la terrasse d’un café, William attendait l’arrivée du ferry qui le conduirait sur l’île d’Utopia pour y rejoindre le peuple mutant, son peuple.

Beaucoup de choses avaient changé pour lui au cours des cinq derniers mois, l’arrestation d’Amy à la suite de l’anniversaire de Stark avait été un coup dur, il pensait avoir réussi à repousser la présence d’Aiden, mais les entrainements qu’il avait menés avec l’adolescente n’avaient, semble-t-il fait que renforcer la puissance de l’entité ténébreuse. Il s’en était fallu de peu que William se retrouve lui aussi enfermé dans une prison de verre ayant pour seul objectif de retenir des individus possédant de dangereux pouvoirs. Mais ses relations avec le SHIELD et au sein des Avengers lui avaient sauvé la peau. Il avait pendant un temps travaillé à leur côté les épaulant sur diverse mission, cherchant à chaque fois à en savoir plus les conditions de détention d’Amy, mais à chaque fois la même réponse : il n’était pas habilité.
Toujours avoir la même réponse et sentir la méfiance de ses « alliés » avait fini par avoir raison de sa patience. C’est ainsi qu’il se retrouvait là à San Francisco attendant patiemment de pouvoir se rendre sur Utopia où il espérait pouvoir y trouver de l’aide. La libération d’Amy était sa priorité pour le moment.

Regardant sa montre une cinquième fois en moins d’une minute, William commençait à s’impatienter, il savait que le ferry ne serait pas là avant une bonne heure, mais rester là à ne rien faire était insupportable. Il savait que depuis l’attaque des kree, Utopia était une zone considérée comme dangereuse et les navires y accostant étaient de moins en moins nombreux. Il se demanda un instant s’il n'y avait pas au port un navire de marchandise en partance pour l’île, mais voyant au loin la sécurité qui entourait ce genre de navire, William changea d’avis, inutile d’attirer l’attention sur soi.
Prenant son mal en patience il se décida à recommander un café.

Il ne savait pas quel genre d’aide il pourrait trouver à Utopia, peut être une personne encline à lui venir en aide ou peut être un pouvoir qui lui serait utile ? Au cours des mois passés, il avait pu mieux comprendre son pouvoir, son fonctionnement et ses variantes. Il avait réussi à stopper l’absorbation intempestive d’autres pouvoirs, ne déclenchant à présent cette faculté que sur sa propre volonté, du moins en théorie. Lors de grand stress, il n’arrivait pas du tout à contrôler ceci, mais il y avait autre chose. Comme si son pouvoir était instinctivement attiré par certains pouvoirs et en général les pouvoirs copier dans ce cas-là n’était pas pour lui déplaire. Comme si son pouvoir arrivait à détecter les pouvoirs environnants à sélectionner ceux qui lui seraient le plus utiles. Il savait que lui-même devait être capable de ressentir la présence de personne possédant des pouvoirs via le même fonctionnement, mais jusqu’à présent il n’était arrivé à rien, jusqu’à maintenant…

Est-ce parce qu’il était dans un moment de calme, presque serein qu’il l’avait ressenti ? Ou bien justement parce qu’il pensait à cette faculté en particulier ? Il n’en avait aucune idée, mais quoi qui l’en soit, une chose était sûre, la personne assise à la table voisine possédait un pouvoir. Tournant la tête vers sa droite, il aperçut deux jeunes femmes qui semblait être en profonde discutions. William en était persuadé, l’une d’elles avait des pouvoirs, voire même les deux, impossible d’en être sûr. Ne semblant pas spécialement dangereuse et ne sembla pas préméditer un quelconque plan machiavélique, William sut qu’il valait mieux s’en désintéressait, les nombres d’individus à pouvoir étaient de plus en plus important, surtout depuis ces derniers mois et l’invasion des kree, comme si ces soudaines apparitions étaient une réponse à l’invasion qu’avait subi la Terre.


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Sarah Riley
Sarah Riley
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Sarah vivait à Utopia depuis à présent six mois. Et elle pouvait affirmer sans prétention que tout avait changé depuis ce jour.

Certes, tout avait commencé de la plus terrible façon qui soit - non seulement ses Bulles s'étaient payé un public pour une apparition impromptue, mais en prime ce public était majoritairement, pour ne pas dire exclusivement, composé de psychopathes en puissance, qui s'étaient déchaînés autour d'elle en un déferlement de coups de feu, de sifflements de lames et d'ombres assassines... pour finir sur un innommable charnier qui lui avait valu des semaines de nuits blanches hantées de cauchemars. A vrai dire, elle commençait tout juste à se remettre de l'horreur qu'elle avait traversé ce jour-là.

Elle avait rejoint Utopia presque dans la foulée, abandonnant Tracy derrière elle après une dispute dont elle avait préféré effacer tout souvenir de sa mémoire. L'attente à l'aéroport ainsi que le trajet en avion s'étaient révélés une torture pour la pauvre mutante démasquée ; durant des heures, elle avait vécu dans la crainte d'être reconnue, prise à parti par des anti-mutants, voire arrêtée pour les meurtres du métro new yorkais. Jamais elle ne s'était sentie aussi stressée, d'autant plus que, dans un tel état de nerfs, ses Bulles pouvaient surgir à tout moment, trahissant définitivement aux yeux du monde sa condition de "non-humaine".

L'arrivée à Utopia avait été un soulagement d'une intensité rare. Prendre le bateau jusqu'à l'île s'était révélé une simple formalité, de même que démontrer qu'elle possédait un pouvoir - la seule difficulté ayant consisté à dépasser sa réserve pour faire éclore les Bulles sous le regard de parfaits inconnus, quand elle avait passé tant d'années à les cacher soigneusement. En vérité, la frayeur sourde qu'elle avait ressentie à la seule idée de se voir recalée à l'entrée avait suffi pour faire surgir les petites sphères d'un orange irisé.

Ce qui l'avait le plus marquée n'était pas tant cet incident en lui-même que la réaction tout à fait inattendue - quoique parfaitement prévisible - qui l'avait immédiatement suivi. En dehors de Tracy, Sarah n'aurait jamais imaginé que quiconque puisse s'émerveiller à ce point de la manifestation de son pouvoir. C'était certes très joli, pour qui possédait un brin de poésie ou de sens de l'esthétisme, mais, sérieusement, quel intérêt pratique ? Lorsqu'ils lui avaient demandé ce qu'elle pouvait faire avec, elle avait simplement répondu avec un sourire d'auto-dérision : “De la lumière ?

Ce qui ne les avait pas empêchés de l'accueillir à bras ouverts, de lui attribuer un appartement cosy où elle avait mis un peu de temps à se sentir à son aise et, cerise absolue sur un gâteau déjà très appétissant, de lui offrir une place dans l'académie de musique de l'île, sans que rien, miracle, ne lui soit demandé en échange. Tout était si parfait, si digne d'une véritable utopie qu'elle avait eu beaucoup de mal à croire que tout cela était bel et bien réel. Il lui avait fallu des semaines de cours de rattrapage intensifs pour enfin se sentir à sa place dans sa nouvelle vie.

Il ne lui manquait qu'un détail pour être totalement et parfaitement heureuse - mais le détail en question était fermement resté sur ses positions à New York et ne semblait pas avoir l'intention de venir bientôt en visite sur la côté ouest.

Fort heureusement, Sarah était parvenue, avec un peu d'efforts, à s'entourer de quelques amis. Les premiers temps avaient été difficiles, évidemment, la jeune femme ayant conservé l'habitude de tenir les gens à distance, dans un réflexe d'autoconservation qui disparut néanmoins progressivement. Ici, il n'y avait personne pour la juger, pour la mettre à l'écart ou même la menacer, sous prétexte qu'elle était mutante - ils l'étaient tous. Et elle avait découvert avec un ravissement grandissant que cela créait une communauté bien plus soudée que celle, fragile, que les humains ordinaires ne parvenaient pas à bâtir autour d'eux. Pour la première fois de sa vie, elle avait ressenti de la fierté à être ce qu'elle était.

Tout ceci expliquait parfaitement pourquoi elle vivait désormais du côté ouest des États-Unis - pas ce qu'elle faisait, exactement, à la terrasse d'un café san-franciscain, en plein territoire humain, alors qu'elle aurait pu se terrer bien sagement dans l'enclave mutante.

La raison était toute simple et tenait en un mot : Tessa.

Theresa Black avait l'insigne honneur de compter parmi les tout premiers amis post-Bulles de Sarah - si elle n'était pas la toute première. Elle avait aussi un caractère autrement plus volontaire, et un optimisme à toute épreuve, au point que, par moment, Sarah se demandait bien pourquoi elle avait au juste rallié Utopia. Et, surtout, Theresa Black était la seule à blâmer pour cette excursion imprévue à San Francisco.

-Rappelle-moi pourquoi je suis là ? demanda Sarah pour peut-être la centième fois.

-Pour te réhabituer au monde extérieur, répondit patiemment Tessa sans se départir de son sourire. Tu as passé trop de temps au fond de ton trou, il est temps de revoir la lumière du soleil.

-Mais on voit très bien le soleil de là-bas...

Hors des frontières de sa nouvelle patrie, Sarah n'arrivait pas à prononcer le moindre mot qui ait un rapport, de près ou de loin, avec la condition mutante. Ce qui, elle en avait conscience, constituait l'une des raisons pour lesquelles Tessa avait décidé de la "réconcilier avec la cause humaine", selon ses propres termes. Loin de s'agacer de la formulation hésitante de son amie, celle-ci eut un sourire amusé qu'elle dissimula à demi derrière sa tasse de thé brûlant.

-Tu devrais apprendre à arrêter d'avoir peur d'eux, Sarah, reprit-elle avec sérieux. Ils ne sont pas tous les monstres cruels que tu imagines. En fait, ce n'est qu'une toute petite minorité, comme souvent. La plupart d'entre eux s'inquiètent, d'accord, mais ils ne font de mal à personne, pas physiquement en tout cas. S'ils nous connaissaient un peu mieux...

Sarah leva les yeux au ciel - qualifier Tessa d'incorrigible optimiste relevait parfois de l'euphémisme pur et simple. Mais, au fond, c'était bien pour ça qu'elle l'appréciait autant.

-D'ailleurs, tu sais quoi ? poursuivait Tessa sans faire grand cas de l'air blasé de son amie. Je vais prouver mon propos sur le champ. Tu vois ce mec, là, à la table d'à côté ? Je te parie ce que tu veux que si je lui parle de mutant, il se montrera plutôt curieux.

-Arrête tes âneries, Tess, répliqua Sarah, oscillant entre désintérêt et un soupçon d’inquiétude. Comme si tu allais parler de ça à un parfait inconnu...

-Et pourquoi pas ? Je lui trouve une bonne tête, moi...

Et de se pencher vers la table voisine avec un sans-gêne confondant, pour lui glisser quelques mots qui n'avaient absolument rien d'anodin.

-Excusez-moi, monsieur ? appela-t-elle avant de désigner Sarah d'un revers du pouce. Mon amie qui est là rechigne à assumer son statut de mutante en dehors d'Utopia, vous en pensez quoi ?

-Tessa ! s'écria Sarah entre ses dents, mortifiée.

Mais le mal était fait et, franchement, si elle avait pu disparaître sur le champ, elle l'aurait fait. Au mieux, l'individu à la "bonne tête" hausserait un sourcil perplexe en se demandant si Tessa était saine d'esprit... mais, au pire, il pourrait très bien ameuter les foules pour un lynchage public. Elle ne comptait pas vraiment sur la proximité maritime d'Utopia pour garantir une sécurité à ses membres hors de ses frontières.
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