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 Mission : Hail Hydra ! (abandonnée)

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Loki Laufeyson
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Mission : Hail Hydra !
Ophélia, Sigyn & Loki



Depuis combien de temps se tenait-il là, debout, au milieu de nulle part... Qui aurait cru que c'était l'été ? Un vent tombant de la Sibérie soufflait sa rage, et lorsqu'il vit cette silhouette sombre devant lui, il s'empressa de venir fouetter son visage, semblant comme vouloir lui infliger mille douleurs. Ou bien était-ce comme si l'air même de ce monde puéril sentait toute l'animosité qui régnait en ce cœur, à son encontre... et frénétiquement, il souhaitait s'en débarrasser...
Mais la cible ne broncha pas. N'eut-elle pas même un frisson. Pour se débarrasser de Lui il en fallait bien davantage. Car le froid s'était insinué dans ses veines depuis l'aube de ses jours, avaient gagné son cœur et irradiait maintenant de tout son être.

Du balcon, de sa résidence, Loki observait cette terre froide et stérile où on l'avait laissé. Catapulté par le Bifrost et laissé là comme on attache un loup à un rocher pour tenter de l'oublier... Il leva ses prunelles assassines sur la voûte blanchâtre et opaque puis il sourit. Ce n'était pas un sourire de joie, loin de là, c'était une grimace, telle une entaille, profonde et cruelle ; elle qui étirait ses lippes et il était dédié à un être qui, il le savait, ne manquerait certainement pas le message. Il n'en avait pas terminé avec eux.

Tout Dieu du Mensonge qu'il était, c'était une promesse qu'il tiendrait sans y manquer.

Revenant à lui, il se détourna du ciel pour observer le paysage. Ekaterinbourg était la capitale du district de l'Oural en Russie et c'était non loin de là qu'ils avaient été abandonnés à leur sort. Leur sort. Car ils étaient deux. Sigyn, son épouse, avait été bannie avec lui. Le bannissement était une chose, mais comme si cela ne suffisait pas, on lui avait enlevé ses pouvoirs et imposé de veiller sur la vie de sa femme. S'il s'était amusé de sa fragilité, il en était maintenant l'esclave. Son poing se serra. Une part de son être l'aurait tué volontiers par défi. Mais il était trop intelligent pour ça.

Le couple avait trouvé refuge dans une sorte d’hôtel particulier -dont ils étaient les seuls clients- discret mais non sans charme qui surplombait la ville en se tenant un peu à l'écart. La vieille femme qui tenait l'endroit avait échappé à la mort uniquement parce qu'elle avait été réceptive aux tours du dieu fourbe. Ainsi leur apportait-elle leurs repas dans leur appartement, prenant soin de ses clients comme si tout était normal et bien que ce fut bien loin du luxe auquel ils étaient habitués, ils s'en contentaient... Chacun avait revêtu les hardes de cette race inférieure pour ne pas attirer l'attention les rares fois où ils sortaient. Mais ces derniers jours, la légendaire ambition de Loki s'était dissimulée sous le voile morne et blafard de la rancœur. Ses traits se creusaient davantage de jours en jours. Il dormait à peine, pas plus qu'il ne se nourrissait, aucun aliment ne trouvant grâce à ses yeux. Ses pouvoirs étaient sa vie et on lui avait ôté toute substance... ou presque car la magie parsemait encore ses veines, faible, ténue... Il se raccrochait à ce fil impalpable et à sa rage.

Comment recouvrer la totalité de ses pouvoirs ? Cela le hantait autant la nuit que le jour et il consacrait chaque seconde à cette pensée précise et obsédante. Sigyn fut la première à en faire les frais. Lorsqu'il n'était pas aussi froid que les glaces de Jotunheim, le monstre occultait l'époux pour se révéler dans toute sa férocité et sa violence. Et même s'il ne s'en était jamais réellement pris à elle physiquement, tout le venin que sa bouche pouvait déverser valait bien quelques coups.

De même, il interdisait à la jeune déesse de mettre le moindre pied dehors, y concédant seulement de temps à autre lorsqu'elle souhaitait se promener dans le jardin de la propriété ; mais alors il devait être présent. Jamais il n'avait été plus tyrannique et inflexible.

Le matin qui suivit ce vent de tempête, le Jotun se décida à sortir, encore sans elle, laissant la belle à la contemplation triste des murs de son boudoir. Il marchait le long du trottoir, les bras le long du corps, le regard sombre décortiquant ce qu'il voyait. Des camionnettes garées réapprovisionnaient les magasins, les gens partaient au travail, d'autres flânaient, un journal entre les mains. La vie. Comme il méprisait tout cela. Il finit pas entrer dans un parc et à son tour il prit place sur banc de fer forgé qui bordait l'Isset, croisant les mains devant lui, les avants bras sur les cuisses. Son regard se perdit dans l'onde dansante de la rivière aux teintes saphir et à cet instant précis, il se sentit vide et désincarné. L'instant qui suivit le coupa de ce vide.

Etait-ce le rythme de ses pas ? Le bruissement de ses habits ? Ou alors son parfum... ? Cette femme, il ne la connaissait pas et pourtant sans même tourner son regard vers elle, il savait qu'elle était là pour lui. S'asseyant à côté de lui, elle croisa ses jambes et demeura silencieuse. Cette fois il était pleinement éveillé, son ancien état de léthargie balancé aux oubliettes. Et puisqu'il n'était pas d'humeur, de sa voix n'émana aucune douceur. « Que voulez-vous. »

« Vous allez droit au but. J'aime vote conception des choses. » Dit-elle avec un léger sourire au coin des lèvres qu'il devina comme s'il la regardait. Tout s'articula très vite dans son esprit. Cette femme savait qui il était, où il habitait et certainement bien d'autres choses. Ce n'était donc pas n'importe qui. De toute évidence, on l'avait envoyé vers lui. Mais qui était ce « on » ? Les États-Unis ? Hin ! Il aurait plutôt reçu la visite d'Avengers dans ce cas. Non il s'agissait d'une organisation bien plus artificieuse.
Hydra. Ils l'avaient déjà repéré. Savaient-ils qu'il n'était plus en pleine possession de ses pouvoirs ? Il en doutait, mais la suite allait sans doute lui en apprendre davantage. « Je pense que nous avons beaucoup de choses à nous dire. Que diriez-vous de vous joindre à moi autours d'un repas ? Bien sûr, votre compagne, je présume, est également conviée. » Cette fois il en était sûr, ils ignoraient tout, sinon lui et sa femme auraient certainement été avalés par un fourgon blindé aux vitre teintées.

Loki inspira profondément avant de se redresser pour s'adosser au dossier de fer froid du banc à la peinture écaillée. Il feint l'ennui de façon exagérée, croisant ses bras sur son torse, haussant ses sourcils avec lassitude. « Je vais y réfléchir. » « Vous m'en voyez ravie..» Répondit-elle sur un ton suave, presque rieur. Pas de doute possible. Cette humaine était une experte en matière de séduction. Ils tenaient vraiment à ce qu'il y aille, à ce rendez-vous... « Je serai au Troekurov à 19h30. » Puis elle se leva sans un mot de plus et partie comme elle était venue.

***

Quelques heures seulement après son départ, il revint à l'hôtel. Ce qui put étonner sa femme, c'est surtout le fait que ses cheveux étaient coupés courts. De cette façon, il ressemblait véritablement à un humain et était devenu -presque- ordinaire. Ses mains tenaient de nombreux paquets estampillés de noms étranges, signature des plus belles et coûteuses boutiques vendant des vêtements sur-mesure dans la ville. Au premier coup d’œil, Sigyn put voit un changement en lui car il paraissait moins menaçant et refermé sur lui-même. Il déposa les paquets sur la table ronde en bois du salon et se dirigea vers le balcon dont la vue surplombait Ekaterinbourg, les mains dans ses poches. Il demeura silencieux de la sorte un moment encore puis il consentit enfin à répondre aux interrogations de sa femme. Il se tourna vers elle, un sourire espiègle aux lèvres. « Préparez-vous très chère. Ce soir nous sortons. »

***

Ses explications sur sa rencontre avec un agent présumé d'Hydra furent brèves. « Ils ne doivent pas savoir pour nos pouvoirs. A leurs yeux, nous sommes encore en pleine possession de nos moyens ou tout comme. Ils ne doivent pas envisager que ce n'est peut-être pas le cas. » Il voulut en dire davantage mais il observa Sigyn un instant avant de reprendre. « Sois juste toi-même. » Il avait songé à lui dire que la femme qu'ils allaient rencontrer était redoutable, qu'elle allait les analyser sous toutes les coutures, les jauger, de la moindre expiration au dernier petit pli de sa robe, mais il jugea que cela pouvait l'angoisser plus que de l'aider et fausser son naturel. Sigyn était bonne actrice, elle s'en sortirait.
Pour l'occasion, il lui avait ramené une robe sur mesure -car il connaît parfaitement ses mensurations- et des bijoux d'une beauté raffinée et non pas ostentatoire. C'était à se demander comment il s'était procurer de tels choses... c'était dépenser de l'énergie psychique pour rien... Loki était plein de ressources. Intarissable même.
Lui-même était paré d'un costume élégant et son seul bijou était une montre hors de prix d'une marque célèbre. Lorsque la déesse se montra enfin, il se fit avare en compliments mais il approuva du regard. Si elle n'avait pas été parfaite, elle l'aurait su très vite.

Le trajet se fit dans un silence pesant, du moins du côté  du déchu. Comme d'habitude ces derniers temps, ses pensées étaient tournées ailleurs. Il envisageait toutes les possibilités, tous les cas de figure et certains ne lui plaisaient pas du tout et là, l'impalpable colère montait en lui, le rendant hermétique à toute communication jusqu'à leur arrivée. Il jeta un œil à sa montre. « Trente minutes de retard. Parfait. » Il se décida finalement à se montrer plus avenant lorsqu'ils descendirent de voiture, donnant la main puis le bras à sa femme.

L'intérieur du restaurant était particulièrement riche et les tables magnifiquement dressées. C'était le restaurant le plus cher de la ville. Les fenêtres étaient entourées de grandes draperies d'un rouge royal. Des dorures serpentaient le long de larges colonnes marmoréennes, pour éclater sur le plafond en de superbes fresques typiques hautes en couleur, à la limite de la décence. Leur table se situait en plein cœur de la salle, sous un lustre énorme fardés de cristaux lumineux. Immédiatement, Loki constata que leur hôte n'était pas encore arrivée. Un sourire léger mais mauvais étira ses lippes. « Culottée... » Le serveur tira la chaise pour Sigyn et le dieu du mal s'installa confortablement sur sa chaise à sa gauche. « Ne t'inquiète pas mon ange, nous n'allons pas rester seuls bien longtemps. » Dit-il tout en commandant la bouteille de champagne la plus chère qu'ils avaient en stock.

Puis il la vit.




Dernière édition par Loki Laufeyson le Dim 18 Oct - 14:04, édité 1 fois
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Sigyn Ivaldidottir
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Mission : Ophélia, Loki & Sigyn

On aurait pu croire que ce bannissement aurait été une dure épreuve pour Sigyn. Et oui , sa famille lui manquait, mais elle trouvait dans ces contrées froides une certaine paix qu’elle n’avait pas à Asgard. Ici, personne ne la connaissait, elle était un visage parmi tant d’autres. Elle n’avait pas de conduite à suivre, si ce n’est la sienne. Assise sur le lit, elle observait  son époux de dos.  Elle l’avait suivi dans cet hôtel sans mot dire. Elle ne lui adressait que peu la parole depuis leur arrivée.  La raison était qu’elle entretenait la flamme d’une colère silencieuse à son encontre. Ce qu’elle avait appris au procès concernant Sif, lui avait donné un coup de poing dans l’estomac.  Qu’il use de Rigel autant qu’il le voulait, elle ne comptait pas , mais Sif.  Pour la première fois depuis leur mariage, elle ressentait une animosité suite à cet affront.  Elle savait que  Loki n’avait pas pensé à elle en s’invitant ainsi dans sa couche, mais le mal était fait.  C’est donc avec une patience glaciale, presque une indifférence qu’elle laissait couler sur elle le venin de son époux.  Rien de bien nouveau. Loki était un enfant auquel on avait enlevé ses jouets et se comportait comme tel, il  était également un enfant effrayé. Elle savait combien ses pouvoirs étaient sa fierté, combien sans, il se sentait nu, vulnérable, et cela il ne pouvait se le permettre dans son état paranoïaque.  Elle sentait , car tous deux pratiquaient la magie, qu’il lui restait encore de l’essence, ces choses ne peuvent partir complètement, cela faisait partie de vous, et elle prenait soin d’éviter de lui montrer qu’il lui restait suffisamment pour exécuter des sorts runiques basiques. Elle aurait aimé encore avoir son don, notamment pour calmer son esprit à lui. Elle avait peur pour lui, cet obsession qu’il entretenait d’obtenir sa vengeance, et par extension également ses pouvoirs , elle avait peur que cela soit sa perte.

C’était une relation étrange que d’épauler un être aussi détestable, qui en venait même à brider sa propre liberté.  Était-ce pour sa sécurité ou par peur d’autre chose ? Elle ne pouvait l’affirmer avec certitude, mais elle  l’écoutait sans l’écouter.  Elle avait trouvé en la vieille dame une bonne alliée.  Sigyn avait changé depuis leur arrivée dans ce petit hôtel.  Elle avait coupé ses cheveux, arborait des vêtements midgardiens qui mettaient en valeur ses formes en toute discrétion, elle pouvait parler à la vieille dame qui lui racontait sur ce monde, comment elle le percevait. Quand Loki décidait de partir seul à travers Ekaterinbourg, elle en faisait de même de son côté.  Elle avait ainsi appris bien des choses en feuilletant les livres de la bibliothèque de la ville, ou en regardant dans une vitrine d’un magasin une boite avec des images retransmises et qu’ils appelaient télévision.  Quand elle sortait, elle avait le téléphone portable de la vieille dame dans sa poche.  Quand il se mettait à sonner, elle savait qu’elle devait rentrer, car Loki rentrait.  Quand elle ne pouvait arriver avant lui, elle entrer par les cuisines, prétextant alors quand elle arrivait à la chambre qu’elle était allée chercher à manger.  Elle s’était également mise à internet.  Elle trouvait ingénieux comment ces êtres communiquaient et percevaient le monde.  La vieille dame lui avait expliqué que certaines choses , surtout américaines étaient censurées , car elles étaient le fruit du mal capitaliste.  Elle sut reconnaitre dans ce genre de discours  qu’elle était une simple dévote d’une idiologie.  Certaines choses ne changeaient pas, semblait-il.  

Le matin qui suivit une tempête , Loki décida de sortir, sans elle.  A nouveau.  Sigyn soupira en le voyant traverser la rue par la fenêtre de leur chambre.  Elle préférait ses crachats à cette fuite silencieuse. Elle passa son temps à regarder la télévision.  Loisir oisif qui l’ennuyait à mourir.   Mais l’avantage des télénovas traduites en russe avait l’avantage de la faire rire sans qu’elle sache réellement pourquoi.  Elle se trouva happé à suivre Alexandro essayant de reconquérir Maria qui était marié à un baron de la drogue.   Une stupidité affolante qui était bienvenue dans sa vie sédentaire d’anonyme.  Décidant de s’aller à un bain après tant de rebondissements fictifs, elle venait juste de sortir de la salle de bain quand elle vit Loki un sourire aux lèvres. Elle soupira à  nouveau.  «Qu’as-tu encore fait ?

Et elle avait eu raison.  Voilà qu’il se mettait à lui conter une rencontre qu’il avait faite et qu’ils étaient invités le soir même à rencontrer cette personne à nouveau. Pourquoi il la voulait à ses côtés, c’était une interrogation pour elle, mais il avait sans doute choisi qu’elle avait une fonction dans cette mascarade.  Elle se para de ses cadeaux,  il avait bon goût et il connaissait les siens.  Dans cet apparat, elle le suivit dans la voiture, où elle ne tenta guère de converser, il n’était pas d’humeur, et elle n’avait rien à lui dire.  Le faste du restaurant ne l’impressionna guère.  «Ce n’est pas cela qui m’inquiète. Nous ne sommes pas seuls, cet endroit recèle de main d’œuvre discrète qui l’ont sans doute averti de notre arrivée pour qu’elle emboite le pas et gagne ce petit duel de dominance..» répondit-elle comme si cela était une évidence.   Elle avait tout de suite remarqué ce qui devaient être l’escorte de cette fameuse inconnue. Ils avaient le même regard que les Einherjars,  ils étaient dans l’ombre pour servir, mais  Sigyn avait appris à leur prêter attention, car plus d’un coup de couteau était venu d’un servant ou d’un garde par le passé.   Se retrouver ainsi au milieu d’une salle, encerclés, c’était cela, qui l’inquiétait.  Son regard suivit celui de son époux. «Ce qui m’inquiète, c’est que nous sommes seuls au milieu de loups.» murmura-t-eile à son encontre avant de tomber dans le rôle qu’il lui avait assigné. Elle sourit poliment à la femme qui s’avançait vers eux, alors que son instinct continuait à lui dire que c’était une mauvaise idée. Chose qu’elle ignora volontiers en prenant sa coupe de champagne fraichement servie pour en vider le contenu ou presque.
(c) Dribbly
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Ophelia Sarkissian
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Hail Hydra !




La berline fonçait dans le dédale des rues d’Ekaterinbourg. Assise confortablement sur les sièges arrière, elle feuilletait les pages sur sa tablette. Elle savait que depuis quelques semaines, la situation se tendait terriblement. Les Avengers avaient ouvert une nouvelle brèche. Bien évidemment, ils avaient mis sous l’éteignoir le Baron. Mais cela était une bonne nouvelle pour eux… mais surtout pour Hydra. La folie de Stark avait créé Ultron. Le riche playboy américain ne changerait jamais pensait-elle. Et c’était une véritable mine d’or pour ses projets. Le chaos avait atteint un niveau rare et elle avait pu profiter de l’agitation pour semer les graines de nouveaux troubles. Ce monde était plein d’opportunités.

Celle que le leader du bloc oriental lui avait offerte était des plus intéressantes. Depuis plusieurs semaines ses capacités diplomatiques avaient été mises à rude épreuve et elle avait obtenu des accords de soutien total de la Chine et de nombreux autres pays européens de l’ancien bloc soviétique. Depuis l’invasion kree, elle avait renoué des contacts avec certains diplomates anglais, allemand et français. Cela lui ouvrirait les portes de l’Union Européenne. Elle serait le ver dans ce fruit bien juteux et comme elle savait si bien le faire, elle le scléroserait jusqu’à la moelle.
Mais que représentait ce bloc sans identité comparé à de véritables êtres de légende ? Car c’était bien de telles personnalités dont il était question dans la lecture de la Dame. Le Dieu du Mensonge, l’asgardien Loki et son épouse, Sigyn était sur Terre. Mieux encore, ils avaient élu domicile dans la mère Russie.
Loki… l’homme le plus recherché de la planète. Plus encore que l’abomination verte servant d’alliés aux petits copains en collant du fanfaron américain. A ses yeux, tout ceci forçait le respect et elle devait s’avouer qu’elle n’avait pas ressenti une telle excitation depuis fort longtemps. Elle était telle une enfant devant son jouet de noël. Son épouse était plus mystérieuse et rien ne faisait mention d’une venue sur terre au cours de l’histoire. Mais elle savait que seule une personne redoutable pourrait épouser ce genre de maléficien.

Le véhicule s’immobilisa et la vénéneuse soviétique en descendit lentement. Elle laissa derrière elle les rapports et les préparatifs à cette rencontre. Dans quelques secondes tout ceci serait finalement bien loin et elle serait lancé dans le feu de l’action. Un sourire vint dessiner ses lippes à cette simple évocation. Elle pénétra dans le parc. Certes elle se savait surveillée. Partout autour d’elle étaient embusqués des tireurs d’élite. Elle ne l’avait pas souhaité car cette précaution tenait à ses yeux plus du ridicule que d’une véritable mesure de sécurité. Elle allait rencontrer un Asgardien, un être qui avait fait face aux Avengers et que seul Hulk était parvenu à mettre hors combat. Pensez-vous sincèrement qu’une balle serait plus efficace ?
Elle effectua un virage sur la droite et l’aperçut enfin. Sa démarche était semblable à celle d’un prédateur. Souple et rapide, elle se mouvait telle une vipère prête à fondre sur sa cible. Dans un mouvement gracieux elle vint prendre place aux côtés de celui que beaucoup sur terre considérait comme un dieu… maléfique certes mais divin malgré tout. Ses talents d’espionne en avait fait une psychologue aguerrie. Elle savait qu’il était inutile de lancer la conversation. Face à ce genre d’individu, il fallait lui laisser prendre les devants et il était presque déjà étonnant qu’il n’ait pas essayé de lui briser le cou. Car il était évident que Loki savait qu’elle était là pour lui. Venant du maître mage, il s’agissait d’une marque d’intérêt.
Il entama le dialogue comme elle l’attendait ou tout au moins l’espérait. Il parla brièvement et alla directement au cœur du sujet. Il voulait savoir ce qu’elle lui voulait. Bien évidemment, à cela la Dame ne pouvait répondre librement. Son organisation souhaitait l’utiliser, l’étudier, en apprendre plus sur son expérience, les mondes qu’il avait connu… mais la vénéneuse avait pour lui un intérêt tout autre. Elle voyait en cet homme se tenant à ses côtés un compagnon de jeu, un allié de destruction, un embrasseur de chaos.
L’entretien fut court. Il ne s’agissait que d’une prise de contact et un parc n’était guère le lieu propice à de véritables échanges. Elle avait pu délivrer son message et elle constaterait bien vite si l’invité avait mordu à l’hameçon. Ce soir serait peut-être une grande soirée. Elle se retira lentement, laissant le soin à son interlocuteur de pouvoir l’observer une dernière fois. Elle esquissa un sourire, certaine qu’il répondrait à son appel.

~°*°~

La nuit avait étreint la Russie et la Dame se tenait dans sa chambre d’hôtel. Elle adorait les mondanités, y voyant le beau jeu : de la séduction, des mensonges et parfois des mises à mort. Tout était si délicat, si fin et terriblement dangereux. Elle y excellait et le venin qu’elle portait en son sein était une promesse de ravage. Madame Hydra regardait l’horizon à travers la fenêtre, dans le plus simple appareil.
Elle quitta son point de vue pour se rendre dans la salle d’eau. Elle se saisit négligemment d’un flacon de parfum dont elle s’aspergea ni trop, ni trop peu. Elle se regarda ainsi dans le miroir durant quelques secondes. Son regard ne trahissait aucune émotion, vide et froid… reptilien. Puis elle se détourna de son reflet pour rejoindre sa chambre. Sur un mannequin était suspendue la robe qu’elle porterait pour l’occasion. Dans un écrin sur la coiffeuse était une parure de diamant à la valeur irraisonnable. Elle s’approcha de sa table de chevet et prit le téléphone dans lequel elle énonça d’une voix glaciale quelques mots de russe.
Quelques secondes purent s’écouler quand on frappa à la porte en annonçant d’une voix féminine le service d’étage. Elle les invita à entrer, négligemment installée dans un fauteuil de style victorien, n’ayant pour seule tenue que des sous-vêtements minimalistes afin de ne pas créer de défauts à la robe qu’elle porterait. Obéissant à ses ordres, les fourmis se mirent en marche. Elles l’habillèrent tout d’abord avant de la maquiller. Cela ne prit pas trop de temps et les insectes partirent, heureuses du pourboire glissé par la Dame.

Tout était planifié parfaitement et quand elle quitta l’hôtel, un molosse l’attendait pour la conduire vers une luxueuse limousine. Elle était à l’image de ses éphémères icones du cinéma. Et ce soir elle s’en amusait. La voiture se mit en route. Elle était proche du restaurant où elle devait rencontrer les deux aliens. Ils avaient déjà rejoint les lieux et gagné la table qu’elle avait réservée. C’était la première étape de la négociation et de la rencontre. En arrivant en dernier, elle montrait une forme de pouvoir. Cela était bien évidemment très faible, mais elle pensait que cela pourrait irriter l’Ase dont la mégalomanie était un trait de caractère bien connu de toute la population humaine.

Madame Hydra entra dans le restaurant. L’humanité avait ses codes, ses habitudes et une femme comme elle les manipulait avec une aisance désarmante. Ainsi elle fit son apparition alors que les musiciens, principalement des violonistes, eurent achevé leur morceau. Dans ce moment de silence l’apparition de la Dame, élégante, provocante et aux atours d’une richesse faramineuse en firent le centre de l’attention. Elle ne prêta attention à aucun des regards braqués sur elle, habituée et sûre d’elle. La musique reprit alors et elle avança vers sa table. Sa démarche était féline et son regard jaugeait le couple vers lequel elle se rendait.
Sur le visage de l’homme elle put lire une grande confiance en lui. Elle put y lire également qu’il était intrigué mais que ce petit jeu, ces mondanités perverses l’amusaient tout autant qu’elle. La Vipère et le Mage Maléfique étaient prédestinés à se rencontrer tant ils entretenaient des points communs. Cela n’allait pas dans le bien commun de l’humanité, bien évidemment.
La compagne semblait de son côté moins à l’aise. Bien évidemment pour un regard moins acéré cela serait illisible. La beauté de la Dame était un hommage à son époux et elle méritait bien son rang de princesse d’Asgard. Du moins le rang qu’elle occupât par le passé car les crimes de Loki avait probablement causé leur déchéance.

Un serveur se précipita vers Ophelia lorsqu’elle arriva à la table. D’un geste discret, il lui avança sa chaise et elle s’installa avec grâce. Avec une discrétion seyant à ce genre d’établissement, l’homme s’éclipsa, laissant le trio non sans avoir rempli à l’arrivante une coupe d’un Dom Pérignon millésimé. La slave regarda alors le couple et leur offrit un sourire d’une sincérité désarmante. « Je m’excuse de ce retard. Je pense que vous ne pourrez comprendre cet argument féminin mais votre épouse comprendra qu’une femme met du temps à se préparer pour un rendez-vous tel que celui-ci. On ne dîne pas si souvent avec des personnes d’un tel rang. » Elle regarda un instant Sigyn, lui offrant un regard complice et amusé. Elle savait qu’il faudrait bien plus que de simples compliments et plaisanterie pour faire naître un véritable climat de confiance, mais il fallait malgré tout en passer par là.
« Mais je manque à tous mes devoirs. Vous ne devez guère connaître notre chère planète et même s’il en était ainsi, je crains que vous n’ayez jamais entendu parler d’une femme de l’ombre comme moi. Comme vous devez vous en douter, je représente la Mère Russie et je parle en son nom. Mais pour simplifier un peu notre entrevue, je me nomme Ophélia Sarkissian. » Elle marqua une pause, prenant une gorgée du savoureux breuvage. « Je m’excuse du désagrément causé par la présence d’une sécurité rapprochée. Voyez-vous, certains grands penseurs de l’armée imaginent pouvoir contenir deux Asgardiens… Si vous aviez souhaité vous manifester dans des effusions de violence, il est pourtant évident que nous nous serions croisés dans un cadre bien moins voluptueux. »
Trois serveurs arrivèrent simultanément derrière les convives et leur présentèrent un amuse-bouche. Il s’agissait d’une déclinaison de caviar à la cuillère que leur supérieur annonça dans un russe pompeux à souhait. La Vipère offrit son plus beau sourire qui masquait un dédain terrifiant. Lorsqu’ils furent à nouveau seuls, elle s’enquit des pensées de ses invités. « Mais dites-moi. Je suppose que votre arrivée en Russie n’est pas un hasard. Que pensez-vous de notre patrie ? Souhaitez-vous vous y installer ? » Dit-elle avant de déguster un peu de caviar qu’elle ponctua d’un soupir marquant son plaisir. « Il est délicieux Dame Sigyn. Dégustez-vous ce genre de met en Asgard ? » Ajouta-t’elle à l’intention de la Compagne. «  Pardonnez-moi si je me montre trop curieuse. Pour tout vous avouer, c’est la première fois que je dine avec des Asgardiens. » D’ordinaire je les emprisonne et participe à leur torture et aux expériences à leur encontre pensa-t-elle dans un sourire innocent. « Mais je sais une chose, une femme d’une telle beauté en Russie risque de faire naître de nombreuses jalousies. » Une nouvelle fois, la Dame savoura sa flûte de champagne qu’elle laissa vide. Guère longtemps toutefois puisqu’un serveur arriva pour veiller à ce que les invités ne manquent de rien.

lumos maxima



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Sigyn Ivaldidottir
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Mission : Ophélia, Loki & Sigyn

En voyant arriver la grande inconnue à l’équation que lui avait donnée Loki, Sigyn comprit l’intérêt que son époux portait à cette femme. Nul doute qu’elle savait comment imposer sa présence, et à se jouer de la situation. La déesse inclina poliment la tête à ses dires, son cœur ne ressentant aucun émoi face à tant de flatterie. La désormais dénommée Ophélia poursuivit, expliquant la présence de ces hommes tout en s’écartant de telles pensées. Elle préféra garder le silence, et s’intéressa à ce que l’humain disait, présentant un plat qui n’avait rien d’une délicatesse pour leur palais. Si ses oreilles écoutaient l’homme debout dans sa vanité, ses yeux observaient discrètement la jeune femme, et elle vit ce qu’elle voyait souvent dans le visage de Loki. Le dédain si habilement caché. Elle avait appris à déchiffrer les états d’âme de Loki assez tôt dans leur union et cette capacité s’avérait des plus utiles depuis. Délicatement, Sigyn prit sa flûte et goûta le champagne, laissant à son mari le loisir de répondre à cette question de savoir s’ils allaient rester ou non. Elle aurait aimé qu’il lui fournisse plus d’information les concernant, afin qu’ils aient la même mélodie à jouer devant cette dangereuse créature. Oh non, Sigyn ne se sentait pas menacée par ses attributs, sa beauté était certaine, mais elle restait une simple mortelle avec les pouvoirs que les mortels s’octroyaient dans leur courte vie. Dans quelques dizaines d’années elle rejoindra ses ancêtres alors que Sigyn elle allait demeurer. Oui, Sigyn avait hérité de l’arrogance de sa mère de savoir sa valeur, elle restait princesse d’Asgard, elle restait d’un rang supérieur.

La déesse reposa sa flûte quand elle entendit son nom. Elle offrit à l’humaine un sourire doux, dont elle seule avait le secret et inclina respectueusement la tête. « Je dois avouer que c’est assez rare que nous ayons ce genre de mets, ils sont plus réservés pour des gens de petite noblesse. » expliqua Sigyn avec une sincérité et une douceur non feint, et pourtant résidait dans ses paroles cette petite pique qui ne pouvait pas paraître comme une. Oh oui, Sigyn avait l’habitude des évènements publics, ou des longues après-midi avec des déesses dont elle ne supportait que passablement la compagnie. Devant ce soupir de plaisir, qu’elle trouvait tout bonnement indécent,. Elle goûta néanmoins, car l'inverse ne se faisait pas. « ou Dame Skadi, vous partagez d’ailleurs nombreuses qualités avec la déesse de la chasse, si vous me permettez la comparaison. » Elle reposa son verre. Personne ne supportait ou ne faisait confiance à cette peste, géante de glace ayant choisi le dieu de la mer comme époux. Elle aimait s’écouter parler, aimer les manières exagérées et tout en intriguant les pires manigances pour se venger des traitements d’Odin et du carcan qu’était son mariage. La comparaison pour une personne ignare qui ne connaissait que le mythe était sans doute glorifiant, mais pour les dieux, pour Loki, ce n’était tout sauf un compliment. Son époux comprendrait sans doute. « Vous me flattez Demoiselle Ophélia, mais je ne pense pas être le centre de toutes les attentions ce soir. Même mon époux ne pouvait se taire à votre sujet cet après-midi, c’est pour dire. » Répondit-elle avec un léger rire tout en jetant un regard complice à Loki avant de poser sa main sur son bras et tapoter l’endroit. Ainsi lui passait-elle la parole, même si cela passait par les taquineries enfantines d’une épouse.
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Mission : Hail Hydra ! (abandonnée)

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